Obsolescence programmée, c’est terminé
Les industriels veulent lutter contre l’obsolescence programmée
«L’obsolescence programmée n’existe pas. » Alexander Lohnherr, nouveau président du Gifam (Groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils d’équipement ménager), a été clair mardi lors de la présentation des résultats 2015 de sa filière à la presse. Que des industriels puissent penser leurs produits pour qu’ils aient une durée de vie limitée fait partie « des phrases entendues chez les sceptiques qui pensent qu’avant tout était mieux ». Pas facile cependant pour les industriels du petit et gros électroménager de changer les mentalités. Revenir à la réparation Pourtant, le Gifam, dont la cinquantaine de membres vient d’enregistrer une année 2015 radieuse, entend bien prendre son bâton de pèlerin pour évangéliser les foules. Alors qu’il existe 6,8 appa- reils de gros électroménager et 14 de petit électroménager dans les foyers français, l’idée est de « redonner le réflexe de la réparation », selon Alexan- der Lohnherr. Selon les chiffres en circulation, 40 % des consommateurs renouvelleraient leur équipement électroménager avant sa fin de vie. D’où la volonté des industriels de se mobiliser pour sensibiliser les consommateurs sur la réparation. Selon le Gifam, cela « va devenir un élément de stratégie et de différenciation des marques ». Lesquelles marques vont également développer des appareils connectés pouvant nous aider à nous prémunir de certaines pannes en nous alertant en cas de dysfonctionnement. La filière semble vouloir renouer avec la confiance de ses clients. Et
les rassurer.