20 Minutes (Paris)

Les petits tracas des Parisiens

« 20 Minutes » a cherché des raisons de s’inquiéter pour le PSG avant d’aller défier Chelsea

- Bertrand Volpilhac

J-6. Le grand rendez-vous du PSG face à Chelsea en 8es de finale de la Ligue des champions est déjà dans toutes les têtes. A force d’y penser, on se met à cogiter. Et à flipper. Et si Paris gâchait le match le plus important de sa saison ? Laurent Blanc a beau nous rassurer, il y a quelques raisons de s’inquiéter.

Il reste deux matchs pour se blesser. Il y a exactement un an, le PSG avait perdu quatre titulaires sur blessures en un seul match de Ligue 1 face à Caen, juste avant d’affronter les Blues en 8es de finale de la Ligue des champions. Un scénario qui hante Laurent Blanc avant d’affronter Lyon ce mercredi en Coupe de France et surtout Lille samedi en L1. Dans le Nord, le coach parisien « va faire en sorte de bien faire tourner l’effectif pour prendre le moins de risques possible ».

En 2016, le PSG gagne tout, mais gagne mou. Si l’on excepte la grosse et belle victoire sur Angers (5-1), le PSG joue moins bien depuis le début de l’année 2016 et ne donne plus la même impression de puissance qu’avant les vacances. En témoignent les victoires molles face à Toulouse ou surtout Marseille dimanche. « Avec le turn-over, quand on change trop, il y a moins de liant, c’est évident, argue Blanc. On perd de l’efficacité dans notre jeu. On se protège pour jouer des matchs comme Chelsea, mais on y parvient en engrangean­t les succès. »

Le milieu de terrain couine un peu. Dire que le Marseillai­s Lassana Diarra a marché sur le milieu de terrain parisien dimanche n’est pas exagéré. Ce qui n’est pas vraiment rassurant avant d’affronter l’équipe ultra-physique de Chelsea. Alors, on n’a plus qu’à prier que Verratti soit totalement remis de sa pubalgie ? « Quand il est là, le jeu s’en ressent, confirme son entraîneur. Mais c’est surtout quand il n’est pas là que ça se ressent (...). Il est très important dans le jeu du PSG, mais on a aussi fait des très bons matchs sans lui. »

Le manque de préparatio­n spécifique. Qu’il fasse tourner son équipe ou pas face à Lille, Laurent Blanc ne disposera pas d’une semaine entière et devra donc se contenter d’une prépa- ration tronquée pour préparer la rencontre face aux Blues. « Vu son importance, on aurait certaineme­nt pu avoir sept jours pour préparer un match comme celui-là, regrette le technicien parisien. Deux jours et demi, ce n’est pas assez. Les instances du football ne font rien [pour arranger le calendrier]. C’est une évidence. »

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