Avec une sacrée batterie d’atouts
La pièce peut être retirée du deux-roues afin d’être branchée chez soi ou au travail
Il a un côté rétro mais le scooter Unu, tout juste commercialisé en France, regarde vers l’avenir. Déjà, ce deux-roues est électrique. Mais ce n’est pas tant sur ce point qu’il veut se distinguer. « Il fonctionne avec une batterie portable de 9 kg, vante Mathieu Caudal, cofondateur de la startup Unu, basée à Berlin. Comme pour un vélo électrique, on peut facilement l’extraire du scooter pour la brancher chez soi ou au travail et ce sur n’importe quelle prise. »
« Destiné à la ville »
La batterie extractible représentait l’un des principaux freins au scooter électrique, en particulier en ville. Pour y remédier, les marques comme Unu, Askoll ou Niu les commercialisent depuis peu sur le marché français. Pour l’heure, cette valeur ajoutée ne concerne que les 50 cm3. Il ne faut pas espérer monter dans les tours, ni parcourir de longues distances avec ce type de scooter. Il n’ira pas au-delà des 45 km/h et a une autonomie de 50 km, qui peut toutefois être doublée, un espace pour une deuxième batterie étant prévu sous la selle. « Il est destiné à la ville où la vitesse est de toute façon limitée à 50 km/h, et où les trajets sont courts », précise Mathieu Caudal. Pour autant, la marque compte bien prospérer sur le marché du scooter électrique. Mathieu Caudal en veut pour preuve « les 3 000 scooters vendus en Allemagne » depuis juin 2014, premier marché sur lequel Unu s’est installé. Un autre signe de l’essor de ces deux-roues motorisés : les « Cityscoot » à Paris, un service de location en libre-service de scooters électriques, sans borne ni station, inauguré le 21 juin dernier avec 150 premiers scooters électriques et 1 500 abonnés.