Ça rapporte et ça revient
Dans « Mes vies de chien », le toutou est définitivement le meilleur ami de l’homme
Si le toutou de Mes vies de chien de Lasse Hallström change d’apparence, c’est parce qu’il se réincarne à plusieurs reprises pour retrouver son maître. Berger allemand, golden retriever ou corgi, il découvre des existences fort différentes, des années 1960 à nos jours. Seule constante : son amour inconditionnel pour le garçon qui l’a adopté en 1962 et qui va prendre tour à tour l’apparence de Bryce Gheisar, K. J. Apa et Dennis Quaid. Si la production a été accusée d’avoir maltraité un berger allemand, ces rumeurs ont été totalement désamorcées : les amoureux des animaux pourront profiter du film sans la moindre réticence. Lasse Hallström s’y entend en termes de canidés. Le cinéaste suédois s’est fait connaître à l’international grâce à Ma vie de chien (1985). « J’ai toujours eu des chiens, ce qui explique ma passion pour eux, raconte-t-il. Ce sont des acteurs épatants en même temps que de merveilleux compagnons de vie. » Bailey, le héros de Mes vies de chien, change de race et d’apparence au fur et à mesure du récit. « Il fallait que l’on croie qu’il s’agit toujours du même chien, que c’est son âme qui passe d’un animal à l’autre. Il était donc indispensable que les spectateurs puissent le reconnaître », insiste Lasse Hallström, adaptant ici un bestseller de W. Bruce Cameron.
De l’humour bon enfant
Les acteurs et l’équipe ont tous craqué pour les chiens du film. « Le plus dur a été de s’en séparer, reconnaît le réalisateur. C’est de ce lien inexplicable, mais si profond qu’on entretient avec eux que parle Mes vies de chien. » Les fans de chats seront peut-être moins réceptifs, mais l’humour bon enfant et les émotions à fleur de peau ont de quoi plaire au plus grand nombre.