Le métro a plus d’une anecdote à dévoiler
Un ouvrage retraçant l’histoire du réseau parisien sort ce jeudi
Cent dix-sept ans après l’ouverture de la première ligne du métropolitain lors de l’Exposition universelle de 1900, la RATP gère 14 lignes, plus de 300 stations, près de 200 km de voies et 1,5 milliard de passagers par an. Ce jeudi, les éditions First publient L’Histoire du métro parisien pour les nuls d’André Mignard, cadre honoraire à la RATP, et Didier Janssoone, cadre à la SNCF et historien du rail. 20 Minutes vous dévoile quatre anecdotes.
Les projets avortés. Dès 1837, lorsque le chemin de fer apparaît en région parisienne, des ingénieurs débordent d’idées au sujet du transport à Paris. Un ingénieur propose par exemple une sorte de gigantesque barque glissant à l’extérieur, de réverbère en réverbère. L’idée du métro, tel qu’on le connaît actuellement, est actée en 1896. Fulgence Bienvenüe – surnommé plus tard « Père Métro » – devient directeur des travaux.
Les trains roulent à gauche en France. Pour se démarquer, le métro roulera donc à droite.
V Un ticket à 15 centimes. Au début, le prix du billet de première classe est fixé à 25 centimes de franc et celui de seconde à 15 centimes. Et ce, pour aller d’un point quelconque du réseau à un autre. Ce prix restera inchangé pendant près de vingt ans. Dès lors, les prix augmenteront de 5 centimes. Aujourd’hui, le ticket coûte 1,90 €. V Pourquoi le métro roule-t-il à droite ? En France, les trains des grandes lignes de chemin de fer roulent à gauche. Mais Fulgence Bienvenüe et Charles Roederer, de la Compagnie du métropolitain de Paris, décident pour le métro parisien d’inverser le sens de la circulation. Et ce, pour se démarquer des grandes compagnies ferroviaires de l’époque.
Stations fantômes. Arsenal, SaintMartin, Haxo, Croix-Rouge, Champsde-Mars, Porte des Lilas, Porte Molitor. Ces stations fantômes alimentent depuis toujours la curiosité des Parisiens. Jugées trop proches des suivantes ou peu fréquentées, la plupart sont fermées en 1939. Aujourd’hui, certaines servent de décor de films (Porte des Lilas) ou pour des opérations publicitaires (Saint-Martin), d’autres restent aussi – malgré l’interdiction – des terrains de jeu pour certains graffeurs, cataphiles et explorateurs urbains.