« 20 Minutes » suit des députés avant leur première rentrée parlementaire
L’Assemblée voit arriver 429 députés qui vont connaître leur première séance publique
Al’issue des élections législatives, l’Assemblée nationale a connu un profond renouvellement. Près de 75 % des députés découvrent le Palais-Bourbon, un record sous la Ve République. Jeunes ou moins jeunes, rompus ou non à la politique, ils vont connaître, ce mardi, leur première séance publique dans l’hémicycle. 20 Minutes a demandé à certains d’entre eux comment appréhender une première rentrée parlementaire.
Bastien Lachaud (La France Insoumise), 36 ans. « En entrant au Palais-Bourbon, j’ai immédiatement ressenti un grand sens de la responsabilité vis-à-vis de nos électeurs. Nous allons définir aujourd’hui [ce mardi] qui fera quoi. En tout cas, nous serons présents dans l’ensemble des commissions parlementaires. »
Ludovic Pajot (Front national), 23 ans. « C’est une fierté pour moi d’entrer à l’Assemblée, d’autant que le FN représente la jeunesse. Nous avions eu David Rachline, élu sénateur le plus jeune de France, et Marion Maréchal-Le Pen, plus jeune députée. C’est un honneur de reprendre le flambeau. Il reste encore à définir nos différents rôles, mais j’aimerais faire partie de la commission sur le développement durable. »
Patrick Mignola (MoDem), 46 ans. « C’est une grande émotion pour moi d’entrer à l’Assemblée. Etre élu, ça montre que la République est belle. Mais il faut être professionnel et se mettre directement au travail, c’est pour cela que les citoyens nous ont choisis. Personnellement, je suis élu local depuis vingt-deux ans, j’ai donc une certaine connaissance des institutions politiques. »
Yannick Kerlogot, (La République en marche), 47 ans. « Comme la plupart des nouveaux, je suis plein d’enthousiasme et d’envie de bien faire. On a encore besoin de s’adapter, mais ça va aller très vite au fil des premières séances. Dans le groupe La République en marche, nous sommes dans une logique de fidélité, nous voulons que les idées que nous partageons se concrétisent. Nous sommes dans une dynamique de préparation, reste maintenant à appliquer le programme. »