Les étapes pour acheter sur plan
« 20 Minutes » vous donne les clés pour faire de votre acquisition une réussite
Acheter sans avoir vu peut donner quelques sueurs froides. Surtout lorsque des centaines de milliers d’euros, voire davantage, sont en jeu. 20 Minutes vous détaille les quatre étapes à suivre avant de se lancer dans un achat immobilier sur plan.
Choix du promoteur immobilier. Renseignez-vous sur ses constructions précédentes. « N’hésitez pas à vous rendre sur place, interrogez les occupants ou échangez avec des acquéreurs sur Internet », suggère Alexandra François-Cuxac, présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) de France. Votre choix est fait, c’est le début des démarches administratives !
« Souvent, la lecture de l’acte de vente est négligée. » Alexandra François-Cuxac, présidente de la FPI de France
Contrat de réservation. « Le promoteur s’engage à réserver à l’acquéreur le logement décrit dans le contrat, de son côté, le réservataire s’engage à verser un dépôt de garantie souvent fixé à 5% du prix et consigné sur un compte spécial dans une banque ou chez un notaire », précise la FPI de France. Votre délai de rétractation est de dix jours.
Acte de vente. C’est chez le notaire et vous disposez d’un peu moins d’un an à partir de la date de signature du contrat de réservation. « Souvent, la lecture de l’acte de vente est négligée et peut aboutir à des déconvenues. N’hésitez pas à interroger votre vendeur ou votre notaire pour vous éclairer », insiste Alexandra François-Cuxac. Viennent ensuite la construction et le paiement. L’acquéreur doit avoir réglé 35% du bien à la fin des fondations, 70% à la mise hors d’eau et 95% à l’achèvement du bâtiment. Les 5 % qui restent sont versés à la livraison, avant remise des clés. Il est possible de demander au vendeur d’effectuer des modifications avant que ce soit terminé.
La livraison. L’acquéreur peut émettre des réserves sur des vices ou des défauts de conformité. « Ces derniers concernent ce que le promoteur s’était engagé à faire auprès de l’acquéreur et qu’il a mal réalisé, explique la présidente de la FPI de France. Un vice de construction, c’est lorsque quelque chose ne répond pas aux normes techniques. » Le promoteur devra faire intervenir des entreprises pour régler tous ces problèmes.