Hidalgo remodèle son équipe au Conseil de Paris
Sénatoriales oblige, la maire de Paris va remanier son exécutif
Du changement au « Château ». Anne Hidalgo va procéder à un remaniement de son exécutif lors d’un Conseil de Paris extraordinaire, le 6 octobre. Une manoeuvre indispensable en raison des élections sénatoriales, dimanche, où certains adjoints de la maire de Paris sont candidats, et à l’issue desquelles ils pourraient donc être concernés par le noncumul des mandats. Selon nos informations, Julien Bargeton (LREM), chargé des finances, va quitter l’Hôtel de Ville et sera remplacé par l’adjoint aux ressources humaines et membre de la direction collégiale provisoire du PS, Emmanuel Grégoire. Bernard Jomier, adjoint à la santé, a également fait savoir qu’il démissionnerait de son poste, en cas de victoire ou non. Par ailleurs, l’adjointe aux affaires scolaires, Alexandra Cordebard, est fortement pressentie pour devenir maire du 10e en remplacement de Rémi Féraud, tête de liste PS aux sénatoriales. Pour leur succession, de nombreux noms circulent, comme celui de Patrick Bloche (PS), actuel conseiller du 11e, délégué à l’urbanisme. A l’Hôtel de Ville, on temporise. Le premier adjoint Bruno Julliard évoque pour le moment « un exécutif resserré », « légèrement modifié » et toujours dans le respect de la parité. Nicolas Bonnet-Ouladj, président du groupe communistes-Front de Gauche au Conseil de Paris, espère, lui, un exécutif qui « maintienne la feuille de route fixée par Anne Hidalgo en faveur des Parisiens (…) sans personnalités soutenant Emmanuel Macron ». Toutefois, les adjoints qui se sont déclarés en sa faveur durant la campagne présidentielle, comme Mao Péninou (propreté) ou Jean-Louis Missika (urbanisme), devraient garder leur place. En vue des municipales ? Enfin, d’autres changements devraient intervenir. Selon nos informations, Jean-Marie Vernat, le directeur de l’information et de la communication, reviendrait au cabinet de la maire. Un poste qu’il connaît bien puisqu’il était le directeur de cabinet d’Anne Hidalgo lorsqu’elle était adjointe chargée de l’urbanisme. Une information que l’on ne confirme pas à l’Hôtel de Ville. Pour certains, ce retour est « un moyen de commencer à préparer les élections municipales de 2019 ».