Le maire du 6e veut redynamiser la rue de Rennes
JEAN-PIERRE LECOQ Le maire veut sauver les commerces rue de Rennes
Soumise à des loyers très élevés, la partie médiane de la rue de Rennes (6e) s’est vidée de ses commerces. Le maire d’arrondissement, Jean-Pierre Lecoq (LR), envisage des solutions pour redynamiser l’artère touristique de la rive gauche.
La rue de Rennes a-t-elle retrouvé un peu de vitalité ?
Il y a quelques mois, la situation était très dégradée, aujourd’hui, elle s’est stabilisée. Il y a eu quelques reprises, vers le 99-101, entre les rues Cassette et d’Assas, et il y en aura d’autres. Le magasin d’arts de la table qui a fermé va être remplacé par une marque un peu connue qui fait du bazar plutôt trendy et urbain.
Votre adjoint, Jean-Charles Bossard, a parlé d’ouvrir des commerces éphémères dans ceux inoccupés…
Les boutiques éphémères, ça nécessite qu’on ait quand même une certaine visibilité sur les propriétaires pour, après, en avoir une sur la gestion complète. La difficulté, c’est que je ne maîtrise pas les locaux. Des formules originales peuvent toutefois permettre de sortir de la crise du commerce actuelle à Paris. Comme la rencontre entre un magasin qui est fermé, ou qu’on n’arrive pas à rouvrir de manière traditionnelle, et de jeunes entrepreneurs qui veulent se lancer et tester leurs produits sur une certaine durée, auprès d’une certaine clientèle. Et c’est là où la location temporaire, le pop-up, peut constituer une vraie réponse. C’est du gagnant-gagnant puisque vous louez temporairement à des gens qui n’ont pas besoin d’un commerce à plein temps.
Selon vous, où serait-il judicieux d’installer ces boutiques pop-up ?
Pour que ça marche, il faut qu’elles soient sur le territoire commercial classique du 6e, aussi bien sur les grandes artères que sur de petites. Sur la rue de Rennes, qui est une rue longue avec 100 commerces, je préférerais qu’il y ait trois pop-up de 20 à 50 mètres de linéaire. Il peut y avoir des synergies géographiques qui se créent.