Des particuliers se ruent sur des Autolib’ d’occasion
Un parking de supermarché à Romorantin (Loiret-Cher) était en ébullition, samedi. Malgré la pluie, des centaines d’acheteurs se sont pressés pour tenter d’acquérir une voiture électrique du service d’autopartage parisien Autolib’, fermé en août. Au total, 3 500 véhicules ont été rapatriés de Paris vers Romorantin, dans l’ancien parking de l’usine Matra. Le premier client, Max Minerbe, est arrivé de Tours à 4 h du matin. D’autres ont dormi sur le parking. « On a eu peur de l’effet de masse », témoigne Charlotte Caravec, organisatrice de la vente. Les acheteurs sont tous attirés par les économies de carburant qu’ils vont faire avec une voiture vendue 3700 €. « Elles vont coûter 0 € », s’enthousiasme même André, venu des Yvelines. Pour lui, c’est « adieu l’essence ! » Autre avantage, l’électricité pour les Autolib’ est accessible à tous, contrairement aux autres voitures électriques qui doivent se brancher sur des prises particulières. La carte grise gratuite et une assurance réduite sont aussi appréciées. Enfin, le service après-vente devrait être assuré par le réseau Blue, mis en place par le groupe Bolloré, créateur du système Autolib’. Quinze hommes auront à répondre, à partir de mardi au tribunal correctionnel de Paris, de collectes d’argent sale et de blanchiment d’argent en bande organisée dans l’affaire « Lebanese connection ». Sur le banc des prévenus, des banquiers, issus de la diaspora libanaise, soupçonnés d’organiser un vaste réseau de blanchiment de l’argent des cartels colombiens en Europe.