20 Minutes (Paris)

Du beau, du bon, et du brutal

Amateurs d’explosions en tous genres, réjouissez-vous, « Just Cause 4 » est sorti et son héros Rico Rodriguez fait encore tout péter

- Jean-François Morisse

Glissez-vous dans la peau de Rico Rodriguez, vous ressentire­z comme un boost de testostéro­ne. Un peu comme si des poils vous poussaient d’un seul coup sur la poitrine ce qui, je ne vous le cache pas, vous fera tout drôle si vous êtes une adepte de ce « Just Cause 4 » (PS4, Xbox One et PC) qui transcende jusqu’à l’extrême (de l’absurde et de l’humour) les codes des jeux et des films d’action.

Une immense liberté

La série lancée en 2006 sous la houlette des Suédois d’Avalanche studios propose un nouvel épisode de ce jeu d’action explosif. Dans ce vaste monde ouvert, on peut aller n’importe où et détruire à peu près ce qu’on veut. Comme si Rico, le héros, jouait dans un film d’action poussé à son paroxysme : le gaillard tire sur tout ce qui bouge, saute en parachute, plane en wingsuit avant d’atterrir, de dégainer un bazooka et de mettre de l’ambiance. « Je vais pouvoir foutre le bordel », lâche-t-il alors. Certes moins loufoque qu’autrefois, « Just Cause 4 » (69 €), sorti mardi, n’en reste pas moins délirant pour un jeu 100 % action. Si les missions ont une petite tendance à être répétitive­s, la façon de les accomplir varie radicaleme­nt en fonction du matériel choisi. Empruntez un véhicule blindé à l’ennemi, attaquez à bord d’un avion de chasse ou à pied armé d’un lance-grenades… il n’y a pas une façon d’agir, mais des centaines. Le tout toujours avec une grande finesse et surtout beaucoup de bruits, de métal hurlant et d’effets pyrotechni­ques. C’est la magie « Just Cause », d’autant que rien ne se passe jamais exactement comme on l’avait prévu.

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Le personnage se plaît à répéter : « Je vais pouvoir foutre le bordel »...

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