Le planté de bâton version Bateaux-Mouches
L’entreprise ouvre un rooftop aux allures de station des ski pour fêter ses 70 ans
« Oublie que t’as aucune chance, vasy, fonce.» Et déchausse tes skis, port de la Conférence (Paris, 8e). A partir de ce vendredi, et jusqu’au 14 mars, un rooftop aux allures de station de montagne prend ses quartiers sur le toit de l’embarcadère de la Compagnie des Bateaux-Mouches. Et ce, à l’occasion de son 70e anniversaire. « Le but, c’est de surprendre le public avec cet événement d’hiver, car il ne faut jamais s’habituer à la routine», se réjouit Thibaut Sinclair, directeur général de la société et créateur de cet endroit éphémère baptisé HorsPiste. Une première. Patinoire, tables en bois, igloo, sapins, raclette… Ce «rooftop d’altitude», en plein coeur de la capitale, s’étend sur 400 m2. Avec une capacité de 200 personnes, l’endroit – qui accueille, l’été, le bar éphémère Monsieur Mouche – propose en ce début d’année fromage fondu et vin chaud avec une vue imprenable sur la Seine et la tour Eiffel. Fondée en 1949 par Jean Bruel, la Compagnie des Bateaux-Mouches inaugure les premières promenades sur la Seine à bord d’un bateau omnibus, vestige de l’Exposition universelle de 1900. Après l’inauguration en 1952 du premier bateau tout en verre, le Bateau-Mouche s’impose comme un incontournable du tourisme à Paris. Soixante-dix ans plus tard, la volonté est de « proposer aux Parisiens de se réapproprier les lieux et d’avoir la sensation d’être à la montagne, mais en plein coeur de la ville », déclare Hadrien Vassy, social media manager de la Compagnie des Bateaux-Mouches. Avec un décor pleinement adapté.
Le bobsleigh de la Jamaïque
Télésièges, télécabines… Tous ces objets ont été chinés dans des stations de ski. Le point d’orgue, un bobsleigh. Et pas n’importe lequel. «Celui de l’équipe de Jamaïque lors des Jeux olympiques de Calgary, en 1988, explique Hadrien Vassy. Une histoire qui a inspiré le célèbre film Rasta Rockett. » D’autres surprises sont à prévoir, promet l’entreprise : «Ça fait soixante-dix ans que nous sillonnons la Seine, on voulait vraiment marquer le coup. »