Des journalistes mis en cause
Depuis la publication, vendredi, d’un article du site de Libération sur la Ligue du LOL, un groupe Facebook privé regroupant une trentaine de journalistes parisiens, les langues se délient. Plusieurs femmes ont ainsi témoigné sur les réseaux sociaux, affirmant avoir été victimes de campagnes de cyberharcèlement menées entre 2009 et 2013 par les membres de ce groupe.
«La Ligue du LOL, c’est ce qui m’a poussée à quitter Twitter en 2013, raconte Mélanie Wanga, cofondatrice du podcast Le Tchip, sur Binge Audio. A l’époque,
La droite et l’extrême droite manifestent contre Pedro Sanchez.
Une démonstration de force. La droite et l’extrême droite ont mobilisé dimanche à Madrid plusieurs dizaines de milliers de personnes contre le chef du gouvernement socialiste espagnol, Pedro Sanchez. Elles l’accusent de « trahir » l’Espagne en tentant de dialoguer avec les séparatistes, dont il a besoin pour faire passer c’était une team de fringants journalistes qui s’adonnaient au harcèlement, avec, pour cibles, des féministes, des personnes LGBTQ et racisées. C’était une fraternité qui fonctionnait par cooptation et qui pratiquait des raids numériques, des montages photos, des usurpations d’identité... » La journaliste, qui n’est pas la seule victime, confie : «J’en ai pleuré tellement c’était violent.» Après la publication de l’article de Libération, plusieurs des mis en cause se sont excusés publiquement. Le mal est fait. Des victimes ont d’ailleurs envisagé des poursuites judiciaires.