20 Minutes (Paris)

Le virus reste à un niveau élevé dans les eaux usées

Une décroissan­ce de la présence du SARSCoV-2 est toutefois observée dans la région

- Caroline Politi

Une lueur d’espoir, mais surtout une mise en garde. «Ce n’est pas parce qu’on observe une tendance à la décroissan­ce qu’il faut se relâcher, insiste Vincent Maréchal, professeur en virologie à l’université de la Sorbonne. On est toujours très au-dessus des seuils d’alerte.» Selon nos informatio­ns, la concentrat­ion de SARS-CoV-2 dans les eaux usées de la région parisienne semble toutefois marquer le pas.

Quelques disparités

Les derniers résultats, qui doivent être publiés ce vendredi sur le site d’Obépine* (Observatoi­re épidémiolo­gie dans les eaux usées), montrent que, après un rebond au moment des fêtes de fin d’année, dans plusieurs stations d’épuration, la situation s’est stabilisée, depuis la mi-janvier, malgré quelques disparités dans la région. A Evry (Essonne), par exemple, les variations depuis plusieurs semaines sont moindres, mais le plateau a tendance à monter légèrement.

A Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) ou au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), la baisse est marquée. «Il est difficile d’associer un territoire à une tendance, car ces stations couvrent une zone très large», précise Vincent Maréchal. Désormais, les chercheurs du réseau Obépine traquent le variant anglais. On estime qu’il représente désormais près de 10 % des cas dans la région parisienne. « Les données peuvent remonter rapidement si ce variant se répand dans la population », avertit le chercheur. Signe que la situation épidémique reste précaire.

* Reseau-obepine.fr

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Dans plusieurs stations d’épuration, la situation s’est stabilisée.

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