20 Minutes (Paris)

« Roland-Garros, c’est le dossier prioritair­e »

Soutien du nouveau président de la FFT Gilles Moretton, Arnaud Clément aura bientôt des responsabi­lités

- Propos recueillis par William Pereira

L’union fait la force. Gilles Moretton, élu samedi à la tête de la Fédération française de tennis, entend s’entourer un maximum pour remettre le tennis tricolore à l’endroit. Parmi ses soutiens, Arnaud Clément aura probableme­nt un rôle à jouer autour de la direction technique nationale. L’ancien finaliste de l’Open d’Australie pointe Roland-Garros ainsi que la situation des clubs face à la crise sanitaire comme les chantiers prioritair­es du successeur de Bernard Giudicelli.

Dans quel rôle vous retrouvera-t-on au côté de Gilles Moretton ?

Le domaine dans lequel je risque d’être le plus compétent, c’est ce qui touche à la direction technique nationale. Dans un rôle de bénévole, pas de salarié. C’est ce que j’ai dit à Gilles. Je n’envisage pas des fonctionne­ments autres qu’en équipe. Même si je suis élu en charge d’un départemen­t, j’écouterai, je prendrai des avis et ne déciderai pas seul.

Quels seront les premiers chantiers qui s’offriront à Gilles Moretton, sachant que les réalités ont été complèteme­nt bousculées par le contexte sanitaire ?

En entrant si tardivemen­t en action, en décalage de deux mois par rapport à la date initiale, il y a une actualité qui sera très importante et immédiate : RolandGarr­os. C’est pour ça que, à mon avis, on se réunira dès le lendemain de l’élection pour établir l’ordre des priorités, sans oublier notre programme. Mais là, il y a Roland, qui va arriver rapidement et vraisembla­blement dans des conditions particuliè­res. Ça va être la priorité.

On peut se diriger vers un scénario comme celui de l’année dernière ?

Nous ne définisson­s pas seuls le scénario, il y a la situation sanitaire et le gouverneme­nt. Un scénario similaire à celui de l’an passé est envisageab­le, tout comme un huis clos. On a pu voir que ceux qui sont plus stricts qu’ailleurs ont réussi, avec des protocoles extrêmemen­t durs, à maintenir leur événement, alors que c’était loin d’être gagné. Jusqu’à vendredi soir, l’Open d’Australie s’est joué avec du public. Ça peut aussi inspirer tous les organisate­urs des Grands Chelems et des gros tournois jusqu’à la fin de l’année.

Quelles priorités viennent après le dossier Roland-Garros ?

La situation de nos clubs, qui souffrent par rapport au Covid. Là, on est vraiment dans la gestion immédiate de la crise. Quand on a commencé notre campagne, il y a plus d’un an, le Covid n’existait pas. Il y a donc certaines priorités à revoir, et gérer les difficulté­s rencontrée­s par les clubs en fait partie. Il faudra faire l’état des lieux pour voir ce qui peut être fait et avec quels moyens à dispositio­n. On n’a pas grand-chose en mains aujourd’hui. Il n’y a pas eu une grosse communicat­ion avec ceux qui étaient en place avant nous.

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La situation des clubs face à la crise est la priorité de l’ancien tennisman.

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