Chauds pour la patinoire privée
« On est dans notre bulle familiale, on respecte les règles et on s’amuse», se félicite Félix Rhéaume, patins aux pieds, crosse à la main, prêt à taper la « rondelle » (palet de hockey) sur sa patinoire privée à Montréal. Comme ce père de famille, ils sont de plus en plus nombreux au Québec à avoir construit une patinoire extérieure dans leur cour ou leur jardin, en raison du coronavirus. Elle leur permet de patiner ou de jouer au hockey, le sport national au Canada, mais aussi d’éviter les contacts dans la province francophone, très touchée par la pandémie. Le nombre de patinoires familiales a quasiment doublé en un an : le Québec en compte actuellement près de 1 560, contre 798 en février 2020, selon le recensement d’un Québécois, passionné par le sujet. Les amateurs peuvent fabriquer leur patinoire sur le gazon ou sur des bandes de toile encadrées de planches. Il suffit alors d’ajouter de l’eau pour créer une minipiscine, qui gèlera après plusieurs jours.