En France, une troisième vague pire que la deuxième en réanimation
Pic dépassé. Lundi, 4974 patients étaient en réanimation en France pour cause de Covid-19, soit davantage qu’au plus fort de la seconde vague, avec 4903 patients le 16 novembre, selon Santé publique France. Ce chiffre est toutefois loin du pic de la première vague, avec 7019 patients, le 8 avril. Et la flambée épidémique (entre 40000 et 50000 patients testés positifs chaque jour la semaine dernière) n’augure pas d’une baisse immédiate des entrées à l’hôpital. Malgré des appels des soignants à serrer la vis, et avant un conseil de défense sanitaire décisif autour du chef de l’Etat mercredi, la majorité défend la stratégie de l’exécutif, celle d’un confinement en tout dernier recours. « Les décisions prises qui permettent de freiner la propagation du virus sont celles qui sont pertinentes d’un point de vue sanitaire et acceptables au regard des restrictions que les Français acceptent de respecter depuis déjà un an», a résumé sur Public Sénat la présidente déléguée de LREM à l’Assemblée nationale Aurore Bergé.
Les régionales reportées?
L’hypothèse d’un durcissement des restrictions pose en outre la question de la tenue des élections régionales et départementales, les 13 et 20 juin. A ce sujet, le conseil scientifique a renvoyé à l’exécutif la décision d’un nouveau report. Pour sortir du tunnel, l’exécutif mise plus que jamais sur la vaccination. Le quatrième vaccin autorisé en Europe, celui de Johnson & Johnson, sera livré sur le continent à partir du 19 avril, a indiqué lundi le laboratoire américain.