Une étude vante les purificateurs d’air dans les salles de classe
Pour lutter contre la pollution aux particules qui s’insinue dans les salles de classe et bâtiments publics, faut-il installer des purificateurs d’air ? C’est ce qu’affirme une étude de l’association Respire, en partenariat avec la maire du 9e arrondissement, Delphine Bürkli, et en lien avec des fabricants. Selon cette étude réalisée dans deux classes de maternelle et menée par Olivier Blond, ancien directeur de Respire désormais candidat aux régionales en Ile-de-France sur la liste de Valérie Pécresse, les purificateurs permettent de diminuer de 20 % à 30% la pollution aux particules. Etaient également installés des capteurs de CO2 qui signalaient à l’enseignant qu’il fallait aérer la pièce. Ensemble, ces dispositifs « permettent probablement de lutter contre la propagation du Covid-19 dans les établissements scolaires », affirme Respire. Contacté par 20 Minutes, Manuel Rosa Calatrava, directeur de recherche à l’Inserm qui a coordonné l’étude, se montre prudent : «En aucun cas, on ne peut dire que cet épurateur sera efficace sur des particules virales infectieuses sans que cela soit testé expérimentalement avec du virus SARS-CoV-2.» Respire veut désormais «amplifier le dispositif à d’autres écoles et salles de classe » et annonce une expérimentation à SaintOuen (Seine-Saint-Denis).