Alors, on sort le petit jeu ?
Selon une étude TNS révélée par « 20 Minutes », les célibataires français mettent difficilement la main au porte-monnaie lors d’un rendez-vous galant. Ils privilégient même le dîner à la maison.
L’« économie des célibataires » à l’échelle du continent européen se porte bien. 20 Minutes révèle le résultat de la troisième étude menée par l’entreprise de sondages TNS* et analysée par le Centre de recherche en gestion économique (CEBR) pour le compte du site de rencontres Meetic. Sept pays ont été passés au crible : la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, les Pays-Bas, l’Espagne et la Suède. TNS a comptabilisé les célibataires « actifs », ceux qui organisent des rendez-vous. Ils seraient 33,2 millions et auraient donné pas moins de 691 millions de dates, soit environ vingt rendez-vous galants par personne l’an passé.
Pour séduire, les Français jouent la carte du dîner... à domicile.
En additionnant les dépenses faites en vue de ces rencontres (transport, repas, loisirs, cadeaux ou encore contraceptifs), les célibataires européens ont dépensé pas moins de 24,8 milliards d’euros en 2016. « Les restaurants et les bars profitent de la culture de la rencontre », note le rapport. Les Britanniques sont ceux qui investissent le plus dans les rendezvous galants, avec une moyenne de 158 € par date. « Les restaurants londoniens sont beaucoup plus chers que les parisiens, remarque Héloïse des Monstiers, directrice marketing de Meetic en Europe du Sud. » De leur côté, les Italiens sont les plus dépensiers pour ce qui concerne les vêtements (128 € chaque année) et les Suédois sont les plus radins, avec 50 € investis. Les Français, eux, dépensent en moyenne 56 € et se distinguent par l’organisation de repas à domicile, qui représentent 11 % de leur budget « dating ». En un an, ils ont déboursé pas moins de 362 millions d’euros pour mitonner des petits plats lors des rendez-vous. Une façon de lier l’utile – et l’économique – à l’agréable.