20 Minutes (Rennes)

Alors, on sort le petit jeu ?

Selon une étude TNS révélée par « 20 Minutes », les célibatair­es français mettent difficilem­ent la main au porte-monnaie lors d’un rendez-vous galant. Ils privilégie­nt même le dîner à la maison.

- Nicolas Raffin (*) Cette enquête a été menée auprès de 9 610 célibatair­es entre 18 et 65 ans dans sept pays. Le terme de « célibatair­e » qualifie une personne qui n’est pas dans une relation engagée, quel que soit son état matrimonia­l.

L’« économie des célibatair­es » à l’échelle du continent européen se porte bien. 20 Minutes révèle le résultat de la troisième étude menée par l’entreprise de sondages TNS* et analysée par le Centre de recherche en gestion économique (CEBR) pour le compte du site de rencontres Meetic. Sept pays ont été passés au crible : la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, les Pays-Bas, l’Espagne et la Suède. TNS a comptabili­sé les célibatair­es « actifs », ceux qui organisent des rendez-vous. Ils seraient 33,2 millions et auraient donné pas moins de 691 millions de dates, soit environ vingt rendez-vous galants par personne l’an passé.

Pour séduire, les Français jouent la carte du dîner... à domicile.

En additionna­nt les dépenses faites en vue de ces rencontres (transport, repas, loisirs, cadeaux ou encore contracept­ifs), les célibatair­es européens ont dépensé pas moins de 24,8 milliards d’euros en 2016. « Les restaurant­s et les bars profitent de la culture de la rencontre », note le rapport. Les Britanniqu­es sont ceux qui investisse­nt le plus dans les rendezvous galants, avec une moyenne de 158 € par date. « Les restaurant­s londoniens sont beaucoup plus chers que les parisiens, remarque Héloïse des Monstiers, directrice marketing de Meetic en Europe du Sud. » De leur côté, les Italiens sont les plus dépensiers pour ce qui concerne les vêtements (128 € chaque année) et les Suédois sont les plus radins, avec 50 € investis. Les Français, eux, dépensent en moyenne 56 € et se distinguen­t par l’organisati­on de repas à domicile, qui représente­nt 11 % de leur budget « dating ». En un an, ils ont déboursé pas moins de 362 millions d’euros pour mitonner des petits plats lors des rendez-vous. Une façon de lier l’utile – et l’économique – à l’agréable.

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Lors d’un rendez-vous, un célibatair­e français dépense, en moyenne, trois fois moins qu’un célibatair­e britanniqu­e.

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