Pourquoi suivre le Tour de Bretagne
L’épreuve apparue il y a 50 ans ne manque pas d’attraits à la veille du départ à Rennes
Le 51e Tour de Bretagne s’élancera, mardi, de Rennes, pour se conclure le 1er mai à Fougères. Malgré le forfait du tenant du titre, l’espoir américain Adrien Costa, l’édition 2017 s’annonce prometteuse.
Parce que Filippo Pozzato. Aux 24 équipes déjà retenues le mois dernier, s’est ajoutée la formation italienne Wilier Triestina d’un certain Filippo Pozzato (35 ans). « Je suis content de retourner en Bretagne, déclare le lauréat de Milan-San Remo 2006. C’est la région où j’ai remporté ma première étape du Tour de France [à Saint-Brieuc, en 2004], ça me plaît donc de retrouver ces routes où je sais que le cyclisme a une très riche histoire. Surtout, cette épreuve tombe à pic. Elle va me mettre dans le bon rythme pour aborder le Giro dans les meilleures dispositions [5-28 mai]. »
Parce que Bernard Hinault. Ambassadeur de l’épreuve, le Blaireau débriefera chaque étape sur les réseaux sociaux. « J’ai rarement eu l’occasion de faire tout le Tour de Bretagne, confie à 20 Minutes la légende du vélo. Maintenant que je suis à la retraite, ça va me permettre de donner mon avis. » « On a le plus grand champion que le cyclisme ait connu avec Eddy Merckx », se réjouit Christophe Fossani, président du comité d’organisation du TBC.
Parce que ça va être show. « À part l’arrivée à Saint-Gildas-des-Bois sur un terrain plat [étape 4, le 28 avril], tout le reste, un grimpeur – ou du moins quelqu’un de costaud – peut y tirer son épingle du jeu. Il y a de quoi bien s’amuser jusqu’au dernier jour », constate Hinault. « Sur la fin de la troisième étape [Saint-Pol-de-LéonScaër], on ne peut pas gagner le Tour de Bretagne, mais on peut le perdre, prévient Fossani. Et puis, on a deux derniers jours difficiles, où les leaders vont être obligés de sortir du bois pour se porter à l’avant. C’est là qu’on va voir les hommes forts. »
Parce que la Bretagne, c’est
beau. Retransmis en direct par France 3 Bretagne, le TBC sera également diffusé, pour la deuxième année consécutive, sur la chaîne L’Équipe (en différé). « Le meilleur moyen de communication, ça reste quand même la télévision, estime Christophe Fossani. Être sur L’Équipe, ça véhicule une superbe image de la Bretagne au niveau national. » Il serait effectivement dommage de ne pas faire profiter des décors à l’ensemble du territoire. « Quand on regarde les images, les paysages sont magnifiques. On a l’impression que ce n’est pas la Bretagne, mais pourtant, si ! » Parole de Blaireau.