Des lits connectés pour protéger le mobilier
L’outil doit permettre de mieux connaître l’état du mobilier
Après les lunettes et les montres, place aux lits connectés. Développée par la société Espace Loggia, cette innovation sera testée en cette rentrée au sein de la résidence étudiante Maine-I à Villejean. Dix lits seront équipés de cette technologie, qui sera active dès l’arrivée des premiers étudiants. Que ces derniers se rassurent, l’expérimentation n’a pas pour but de savoir avec qui ils passent la nuit ou si leur sommeil est agité. « C’est un outil qui va permettre au Crous de mieux connaître l’état de son mobilier », indique Paul Malignac, PDG d’Espace Loggia.
Les étudiants pas avertis
Grâce à cinq capteurs Wi-Fi installés sur le lit, les services du Crous recevront régulièrement des données sur l’état d’usure des dix lits connectés. « En cas de mauvaise utilisation ou de détérioration, l’objectif est de faire remonter l’information en temps réel afin que les services techniques interviennent au plus vite », poursuit Paul Malignac. Du côté du Crous, on se défend de vouloir « fliquer » les étudiants et de les faire passer à la caisse en cas de détérioration du lit. « On voit plus cela comme un outil de maintenance préventive afin de pouvoir anticiper le remplacement des lits en cas de besoin », détaille Pascal Guergnon, directeur du patrimoine et des achats au Crous Rennes-Bretagne. Quant aux étudiants qui dormiront d’ici peu dans ces lits connectés, ils ne seront pas avertis qu’ils servent de « cobayes ». « Aucune autorisation formelle n’est exigée de leur part. Mais de toute façon, les données de chaque lit seront anonymes », assure Pascal Guergnon.