Maître du beatbox, Saro se produit en solo
Maître du beatbox, le Rennais joue ce vendredi au Parc Expo
C’est fou ce qu’une bouche offre comme possibilités. Programmé ce vendredi soir aux Trans musicales, Tristan Coudray, alias Saro, en est la preuve. Agé de 28 ans, le Rennais est devenu en quelques années un maître du beatbox, ou l’art d’imiter les instruments avec sa bouche. Accompagné de sa fidèle loopstation, une machine lui permettant d’enregistrer en live des boucles musicales, le jeune homme a remporté en mars le championnat du monde du beatbox en Suisse. « Les Français sont les meilleurs depuis quelques années, on rafle tout », indique le jeune homme.
Un set électro pour danser
Avant d’utiliser sa bouche comme instrument, Saro a commencé la musique avec une batterie, jouant du rock avec ses potes au lycée. A 18 ans, il se lance dans un projet hip-hop en solo et sort un EP. Il intègre ensuite les groupes Bukatribe et Zaïba avec qui il enchaîne des centaines de dates. Entre-temps, Saro a découvert le beatbox. « J’ai vu un type en festival qui faisait du beatbox et cela a été une grosse claque. Je lui ai demandé de m’apprendre quelques sons de base et je me suis entraîné à fond », raconte l’artiste, qui voit dans son art « une forme de musique et pas seulement une performance ». Pour son live aux Trans, programmé à 1 h 25 dans le hall 9, la plus grosse scène du Parc Expo, Saro a préparé un set électro mélangeant house et trance. « J’espère que le public va danser. En tout cas, c’est déjà dingue de se retrouver sur la scène des Trans Musicales. Il y a peu, j’y allais comme festivalier », sourit-il.