20 Minutes (Rennes)

Dans son fief (1-2), Rennes s’incline sur le fil face à Kiev

Le Stade Rennais s’est incliné face à Kiev 1-2 jeudi

- Camille Allain

Les Rennais étaient ambitieux pour ce match « au sommet » de la poule K de Ligue Europa face à Kiev. Ils en ressortent avec une défaite ultra frustrante (1-2), tant ils ont dominé les débats. Ils laissent, surtout, les Ukrainiens prendre la tête de la poule avec Astana. Un match qui risque de faire mal dans les têtes et dans les jambes.

Gagner en expérience. Après dix minutes pleines d’envie, le Stade Rennais a semblé marquer le pas. La mine de Kedziora a fait tanguer le bateau breton. Face à une équipe habituée des joutes européenne­s, les Rouge et Noir se sont parfois fait peur inutilemen­t, alors qu’ils dominaient. Leur premier but est venu d’un coup-franc intelligem­ment obtenu par Johansson et transformé par Grenier. Un peu lent, le Suédois a eu le mérite d’apporter sa sagesse et sa roublardis­e au milieu.

Un missile et un but moche. Kiev n’en demandait sans doute pas tant. Satisfaits de planter un but magnifique à la 19e par leur défenseur, les Ukrainiens n’ont rien montré en seconde période, subissant les assauts des Rennais. Ils l’ont emporté sur le fil, grâce à un but moche venu tromper Diallo. « C’est le résultat qui importera ici, pas la manière », avait déclaré le coach Aleksandr Khatskevic­h avant le match. Il avait vu juste. Niang n’y arrive pas. Titularisé en pointe, Mbaye Niang n’a pas été dangereux jeudi soir. Maladroit, l’attaquant a perdu trop de ballons et son pressing semblait parfois arriver à contretemp­s. « D’une étincelle jaillira la flamme », pouvait-on lire sur la bâche tendue par les ultras du Roazhon Celtic Kop avant le match. Elle n’est en tout cas pas venue de l’ancien buteur du Milan AC, arrivé cet été.

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Ismaïla Sarr et les Rennais ont eu du mal offensivem­ent face à Kiev.

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