Tourner le dos au mal de dos
Personne ou presque n’échappe au mal de dos. Or, «il faut éviter que la douleur ne devienne chronique, ce qui est pourtant le cas pour 15 % des patients », note Norbert Teisseire, rhumatologue. Mais comment faire?
« Il n’y a pas de recette magique, prévient Marc Rozenblat, médecin généraliste du sport et ostéopathe, auteur de La tendinite n’existe pas (éd. St Honoré). Mais quelques réflexes simples permettent d’éviter que les maux de dos ne s’installent.» D’abord, il faut «arrêter de penser qu’il faut se reposer et rester allongé, prévient-il. Il faut parvenir à maintenir les activités quotidiennes. » Quand on est bloqué, on a mal parce que le muscle se met en contracture. « Pour contrer cela, on essaie d’assouplir le muscle, en mettant du chaud sur la zone douloureuse pour la détendre.»
On peut aussi bloquer le dos en portant une ceinture lombaire. « Mais il faut surtout apprendre à solliciter cette partie du corps de manière élective, insiste-t-il. Les zones au-dessus et au-dessous de la zone lombaire.» En travaillant davantage les bras pour prendre un objet, en s’accroupissant plutôt qu’en se penchant. Il convient aussi «d’éviter de croiser les jambes, de rester plus d’une heure assis et d’être avachi sur son fauteuil de bureau». Autre piste : incorporer au quotidien beaucoup d’assouplissements : «Plus on va être souple en dessous et en dessus de la colonne lombaire, moins elle sera mise à contribution», explique l’ostéopathe. Quant au sport, il possède d’indéniables vertus pour soulager les maux de dos. Trente minutes par jour suffisent, selon l’OMS. Le gouvernement maintient son cap fiscal. Face à l’inquiétude croissante des Français pour leur pouvoir d’achat, les ministres Bruno Le Maire et Gérald Darmanin ont défendu dimanche une politique fiscale « courageuse », notamment en matière de taxation des carburants. L’hiver, mortelle saison pour les piétons et les cyclistes. Les mois d’octobre à janvier concentrent à eux seuls 43 % de la mortalité annuelle des piétons, selon la Sécurité routière, rappelle l’association Prévention routière. Chez les cyclistes, entre octobre et mars, le nombre d’accidents mortels durant la nuit passe de 15 % à 40 %. D’où l’importance d’être vus en portant des brassards et des gilets fluorescents.