20 Minutes (Rennes)

Le douloureux passé de Jessica Thivenin, des « Marseillai­s »

La star des «Marseillai­s» sur W9, Jessica Thivenin, publie «C’est tout moi!», dans lequel elle évoque son passé de femme battue

- Propos recueillis par Claire Barrois

« Finalement, “Les Marseillai­s”, on peut leur faire confiance, ils ne parlent pas tout le temps ! » Le secret a été bien gardé, Jessica Thivenin, la star du programme de W9, a écrit C’est tout moi ! (17,90 €), disponible en précommand­e dès ce vendredi sur son site, jessibo.fr. A l’occasion de la sortie de son livre, le 15 février, elle commente les passages les plus forts en exclusivit­é pour 20 Minutes.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Je vois toujours des gens qui critiquent, qui jugent, qui parlent de moi, mais ils ne connaissen­t pas ma vie. Ça fait longtemps que je suis à la télé, que je montre des bouts de ma vie, mais personne ne sait tout. Et puis, j’avais envie de faire passer un message.

Lequel ?

Je veux parler de mes relations violentes. Si ça peut aider, je veux éviter à d’autres filles d’en passer par là. Moi, je croyais que c’était normal de me faire frapper. Je me disais que c’était ma faute. En réalité, non, même si une dispute est ta faute, il ne faut pas rester.

Pensez-vous que c’est votre rôle de faire de la prévention ?

Je ne veux pas que les filles de 15 ans s’imaginent qu’elles vont tomber directemen­t sur le prince charmant. Maintenant, ma vie est parfaite, je suis mariée, mon mari est parfait. Mais le prince charmant, je l’ai trouvé à 28 ans. A 20 ans, je me faisais fracasser la gueule. Sans rentrer dans les détails, dans ma vie, je me suis fait ou tromper ou frapper. Vous vous livrez aussi sur le revers de la célébrité…

J’ai fait une dépression il y a deux ans et demi, juste avant que je rencontre Thibault [Garcia, son mari]. J’étais très mal. Aujourd’hui encore, ça n’est pas facile. Des gens m’ont rendue malade par rapport à leurs commentair­es. Je n’aime pas répondre à tout ce qui se passe. La plupart du temps, j’encaisse et je ne dis rien. Au pire, ça ne m’atteint pas. On s’habitue à être critiqué. Récemment, vous avez averti vos followers sur Snapchat des dangers de la chirurgie esthétique, si elle est mal pratiquée…

Il y a des choses que j’ai mal vécues, et j’en parle ouvertemen­t dans mon livre. Je n’incite personne à en faire. Je vais avoir 30 balais, je fais ce que je veux. Je suis majeure et vaccinée. Mais si on est vraiment complexé et que ça peut aider à se sentir mieux, ça vaut le coup. En un an, vous avez fait refaire votre nez, votre menton, et vous avez eu récemment une opération ratée des lèvres. Allez-vous continuer ? J’ai gommé tous mes petits défauts, j’ai déjà tout retapé. Je suis obligée d’arrêter ! (Rires.) Non, je ne pense pas que je ferai d’autres choses, j’ai fait de petites interventi­ons sur ce qui me complexait. Aujourd’hui, tout va bien. Avez-vous une dernière chose à dire ? J’espère juste que ce livre apportera des réponses aux gens. Derrière les gens, il y a des histoires, et il faut arrêter de juger les gens par rapport à la téléréalit­é.

«La plupart du temps, j’encaisse et je ne dis rien.»

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La candidate de téléréalit­é a écrit un livre, à paraître le 15 février.

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