Avancée dans la recherche contre Alzheimer
En France, près de 900000 personnes souffrent de la maladie d’Alzheimer. La présence de plaques amyloïdes entre les neurones est mise en cause, et des scientifiques ont planché sur les moyens de limiter leur propagation. Des chercheurs toulousains de l’Institut de mécanique des fluides (CNRS-Université PaulSabatier-INP) et de l’Université Cornell (Etats-Unis) ont décidé d’explorer une autre piste pour expliquer le développement de la maladie dégénérative. Réunis au sein du projet BrainMicroFlow, ils ont décidé de scruter le débit sanguin cérébral, connu pour être plus faible chez ces malades. «Nous n’avons pas détruit les neutrophiles [globules blancs], mais nous les avons empêchés de s’accrocher aux parois. Cela a permis aux souris de retrouver très vite leur capacité », explique Sylvie Lorthois, de l’Institut de mécanique des fluides. Une avancée majeure pour la recherche, car le blocage est l’une des premières manifestations de la maladie, avant même l’apparition des plaques amyloïdes.
A Toulouse, Béatrice Colin