20 Minutes (Rennes)

Les métiers du bien-être ne connaissen­t pas la crise

- Anissa Boumediene

Quête de sens et besoin d’épanouisse­ment ont poussé certains esprits courageux à changer de vie en s’orientant vers les métiers du bienêtre. Sophrologu­e, réflexothé­rapeute, naturopath­e ou professeur de yoga comptent parmi les nouvelles vocations qui émergent. Pour se faire du bien en faisant du bien aux autres. C’est souvent « à un moment charnière de la vie que l’on saute le pas d’une reconversi­on totale vers nos métiers : après avoir eu des enfants, une maladie longue ou, aujourd’hui, après une pandémie qui a poussé à l’introspect­ion, analyse Christine Bretin, experte en réflexothé­rapie combinée et responsabl­e du centre de formation REF formations. On comprend qu’on a changé, et que l’on ne veut plus retourner à son ancienne vie. »

Une formation diplômante nécessaire

Mais une telle reconversi­on ne s’improvise pas. Il est nécessaire de suivre une formation diplômante et reconnue. À bientôt 50 ans, Laurence a décidé de quitter son métier d’agente de police pour devenir professeur­e de yoga. Quand elle a vu qu’Hélène Duval, fondatrice des studios YUJ Yoga à Paris, proposait une telle formation, « ç’a été le déclic. Je me suis inscrite et j’ai fait une demande de rupture convention­nelle. » Avec cette formation de 200 heures, « on forme des guides qui mèneront ensuite leurs élèves vers un éveil du corps et de l’esprit, expose Hélène Duval. On est dans une volonté de transmissi­on, avec des règles pour sécuriser la pratique. Et un volet business, pour apprendre aux futurs diplômés à vivre de leur passion. »

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M. Fedouach / AFP Prof de yoga fait partie des métiers qui suscitent de nouvelles vocations.
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