Les métiers du bien-être ne connaissent pas la crise
Quête de sens et besoin d’épanouissement ont poussé certains esprits courageux à changer de vie en s’orientant vers les métiers du bienêtre. Sophrologue, réflexothérapeute, naturopathe ou professeur de yoga comptent parmi les nouvelles vocations qui émergent. Pour se faire du bien en faisant du bien aux autres. C’est souvent « à un moment charnière de la vie que l’on saute le pas d’une reconversion totale vers nos métiers : après avoir eu des enfants, une maladie longue ou, aujourd’hui, après une pandémie qui a poussé à l’introspection, analyse Christine Bretin, experte en réflexothérapie combinée et responsable du centre de formation REF formations. On comprend qu’on a changé, et que l’on ne veut plus retourner à son ancienne vie. »
Une formation diplômante nécessaire
Mais une telle reconversion ne s’improvise pas. Il est nécessaire de suivre une formation diplômante et reconnue. À bientôt 50 ans, Laurence a décidé de quitter son métier d’agente de police pour devenir professeure de yoga. Quand elle a vu qu’Hélène Duval, fondatrice des studios YUJ Yoga à Paris, proposait une telle formation, « ç’a été le déclic. Je me suis inscrite et j’ai fait une demande de rupture conventionnelle. » Avec cette formation de 200 heures, « on forme des guides qui mèneront ensuite leurs élèves vers un éveil du corps et de l’esprit, expose Hélène Duval. On est dans une volonté de transmission, avec des règles pour sécuriser la pratique. Et un volet business, pour apprendre aux futurs diplômés à vivre de leur passion. »