TF1 et M6 sortent le grand jeu avec « Marble Mania » et « Domino Challenge »
Avec « Domino Challenge », depuis jeudi, et « Marble Mania », dès ce vendredi, les chaînes comptent réunir à nouveau toute la famille devant le petit écran
Si vous montez au grenier et dépoussiérez les étagères, vous tomberez peut-être sur un Monopoly où il ne reste plus que quelques billets dans la banque, ou encore un Mille Bornes aux cartes écornées. Des jeux de société qui ont permis à beaucoup d’occuper leurleur marmaille pendant les confinements, et sur lesquels misent aujourd’hui les chaînes télé. Après « Lego Masters », diffusé fin 2019, M6 s’inspire d’une autre activité adorée des bambins pour sa nouvelle émission, « Domino Challenge », dont le premier numéro était proposé jeudi soir. Le concept : six binômes ont pour mission de réaliser des fresques, aussi impressionnantes techniquement qu’artistiquement, pour combler le jury et remporter 20 000 €. Le tout avec des dominos, évidemment.
De son côté, TF1 sort du four sa madeleine de Proust ce vendredi avec « Marble Mania ». Deux équipes de trois célébrités s’affrontent sur des jeux d’adresse puis de hasard avec une gigantesque course de billes. « Aujourd’hui, on est vraiment dans l’optique de remettre tout le monde ensemble, de partager un moment positif, bienveillant et coloré », témoigne auprès de 20 Minutes Nicolas Missoffe, producteur de « Domino Challenge ». « Dans les foyers, il y a souvent plusieurs écrans, et chacun peut regarder son truc, complète Stéphane Rotenberg, aux commandes de l’émission avec Issa Doumbia. Les chaînes cherchent ce genre de programmes où les parents ont envie de regarder pour d’autres raisons [que leurs enfants], mais ils sont contents, parce que la famille se retrouve. » Dans le jargon de la publicité, on dit que ce type de jeux favorise « l’écoute conjointe », à savoir la capacité à réunir enfants et grands-parents devant la télé.
Pour Camille Combal, qui a, quelque part, lancé le mouvement avec « Mask Singers », fin 2019, « Marble Mania » s’adresse « aux enfants, pour qui, clairement, on le fait à la base. Maintenant, ce sont les enfants qui viennent me voir. Je n’avais pas ce public-là avant, et j’en suis super content, je me revois enfant, en train de regarder ‘‘Intervilles’’. »
Le genre favorise « l ’écoute conjointe », soit la capacité à rassembler enfants et grands devant la télé.