Marathon de Paris « On redécouvre des monuments »
Débutants ou confirmés, ils se sont lancés à l’assaut des 42,195 km. Nos lecteurs et lectrices racontent leurs anecdotes de course. Nouveau départ dimanche
Plus belle ville du monde, plus belle avenue du monde. Quel autre marathon à faire une fois dans sa vie ? » Pour la majorité des lecteurs et lectrices de 20 Minutes, comme Emmanuel, qui ont répondu à notre appel à témoignages, la réponse est Paris. À 46 ans, cet ex-coureur s’est relancé dans la course l’an dernier après une double opération du genou. Résultat : terminé en 2 h 58. Pour Patricia, courir le marathon de Paris pour la première fois en 2021 « était une expérience hors du commun », avec beaucoup de fierté à l’arrivée. Elle a d’ailleurs hâte de reprendre le départ dimanche, pour 42,195 km de traversée dans la capitale, mais, cette fois, « en prenant le temps d’observer les monuments ».
Avoir Paris « à ses pieds »
Pour permettre aux sportifs de traverser la Ville lumière, plusieurs axes sont fermés à la circulation le jour de la course. « Se retrouver avec Paris à ses pieds, c’est presque jouissif », nous écrit JeanChristophe qui a déjà bouclé le « MDP » à trois reprises : « On découvre ou redécouvre des monuments, une architecture d’une richesse exceptionnelle. »
Geoffray a franchi les lignes d’arrivée des marathons de Tokyo, New York, Berlin ou encore Genève, mais Paris est le seul à lui avoir fait verser sa petite larme. Jean-Philippe salue les encouragements des 50 000 spectateurs venus assister à l’événement : « Il y a une vraie entraide morale, qui fait du bien à des moments où on aurait envie de prendre le métro. »
Si tous s’accordent sur le plaisir de courir, d’autres, comme
Benoît, expriment quelques regrets. Le quinquagénaire, qui l’a fait en 2019 en
4 h 12, juge le prix de l’inscription cher : les tarifs s’élèvent entre 100 à 295 €. Pour sa part, Dominique préfère le marathon de New York à celui de Paris. Il déplore que, dans la capitale française, les participants courent à proximité « de voitures souvent à l’arrêt dans les bouchons avec les moteurs qui tournent ».
Mais la course a ses raisons que la raison ignore. Il y a six ans, Laurent est diagnostiqué d’un cancer de la thyroïde. Six mois après le verdict, il franchit, avec une amie, la ligne d’arrivée de sa « plus belle course » en 4 h 20, en pleurs et « avec une énorme émotion ». « Un marathon, ça change une personne, c’est une expérience inoubliable », résume Jean-François. Bonne course à tous les participants et participantes !