L’Etna a fait quelques dégâts
Plus de vingt kilomètres de montée à travers les champs de lave noire, sur les flancs du volcan en activité le plus célèbre d’Europe. Après trois jours pour « amuser » la galerie en Hongrie, puis une journée de repos, le Tour d’Italie commençait vraiment mardi, avec une arrivée en haut de l’Etna, en Sicile. Il n’y a pas eu de folles envolées, hormis celle de l’Allemand Lennard Kamna et de l’Espagnol Juan Pedro Lopez, premier et deuxième de l’étape, mais, déjà, des favoris ont dit adieu à leur rêve de victoire finale à Vérone. Adieu, Miguel Angel Lopez, obligé d’abandonner après une chute dans les premiers kilomètres. Au revoir, Vincenzo Nibali, Tom Dumoulin et Guillaume Martin, décrochés dans la montée finale. « Je suis un peu déçu de ma performance, de perdre pas mal temps dans une arrivée au sommet où il n’y a pas eu beaucoup d’attaques, a regretté Martin, le leadeur de la Cofidis. J’appréhendais cette étape. Le lendemain d’une journée de repos, une montée sèche, ce n’est pas le type d’efforts qui me convient le mieux. Mais je ne suis pas abattu. Il y a encore pas mal de choses à faire si les sensations reviennent. » Au classement général, le Français a déjà lâché plus d’une minute trente aux principaux favoris.