Une culotte qui protège des IST approuvée aux États-Unis
Perlés, nervurés, aromatisés : en pharmacie ou au supermarché du coin, l’offre de préservatifs est très variée. Une bonne chose, quand on sait que c’est à la fois un mode de contraception et un moyen de protection contre les infections sexuellement transmissibles (IST), aussi bien en cas de pénétration que de rapport bucco-génital. En revanche, l’offre est loin d’être pléthorique lorsqu’il s’agit de se protéger des IST lors de cunnilingus et d’anulingus. Un vide qu’a souhaité combler Melanie Cristol, l’Américaine qui a créé la culotte de protection Lorals, pour une sexualité orale en toute sécurité.
L’idée lui est venue à l’occasion de sa lune de miel, en découvrant qu’elle était alors porteuse d’une IST qu’elle aurait pu transmettre à son épouse durant la nuit de noces. « J’étais découragée, a-t-elle confié au New York Times. Je voulais me sentir sexy et confiante. » La jeune femme connaît l’existence de la digue dentaire ; ce carré de latex, utilisé par les dentistes, est détournable en moyen de protection des IST lors de cunnilingus. Mais elle sait que, malgré son efficacité, ce dispositif n’est ni pratique, ni facile à se procurer, ni très agréable à dégainer au moment des festivités. L’idée de Lorals est donc née. En pratique, comment se présente cette invention, qui a été approuvée par Food and Drug Administration (FDA), l’agence sanitaire américaine ? Elle a la forme d’une culotte classique, un modèle à usage unique, en latex ultrafin pour préserver les sensations, et parfumé à la vanille pour le côté ludique. Comme un préservatif, elle est présentée dans une petite pochette à déchirer quand l’atmosphère se réchauffe. Elle vient former une barrière hermétique, en retenant les fluides. « Mettre une culotte, c’est intelligent, c’est plus simple d’utilisation et le sexe est correctement protégé », commente la Dre Odile Bagot, gynécologue, autrice du blog « Mam Gynéco » et de Vagin & Cie, on vous dit tout ! (éd. Mango).
« C’est simple d’utilisation et le sexe est correctement protégé. » Dre Odile Bagot, gynécologue