« C’est pas la guinguette »
L’attaquant du Racing se prépare pour sa première CAN
Arrivé sur le tard dans le monde professionnel, Khalid Boutaïb va disputer à 29 ans sa première Coupe d’Afrique des Nations (CAN) à partir du 14 janvier avec le Maroc. Depuis les Emirats, l’attaquant du Racing raconte sa préparation à huit jours du début de sa compétition.
Comment allez-vous ? Nickel ! Depuis notre arrivée le 28 décembre, il fait environ 30 °C. Mais ce n’est pas la guinguette. On est à l’écart, à une heure et demie de Dubaï, dans les anciennes infrastructures du Al Ain FC. On bosse dur. Il faut passer par là. La CAN, c’est un petit rêve ? Représenter son pays est un rêve ! Même si elle est un peu dénigrée, cette Coupe me donne envie depuis que j’ai goûté à la sélection. D’autant qu’il s’agit de remettre le Maroc en marche. On n’a pas passé le premier tour depuis 2004. C’est l’objectif minimum, malgré notre gros groupe (RD Congo, Côte d’Ivoire, et Togo).
Comment êtes-vous physiquement ? J’ai plutôt l’habitude d’enchaîner les matchs au fil de mes saisons. Après, cette compét’, c’est un truc nouveau, je ne sais pas comment elle se passera, j’espère juste ne pas revenir cramé. Suivez-vous vos potes du Racing ? Par texto ou par Snapchat, on échange, on rigole. Toujours ! Quand ils balancent un snap avec -7 °C, moi je leur réponds avec 27 °C (rires) !
Et la qualification contre Epinal (4-2) ? J’étais à l’entraînement et à la fin, ils perdaient 2-0, j’étais dégoûté. Quand je suis sorti de la douche, il y avait 2-2. Comme on passait à table, je n’ai pas suivi la suite en direct. Mais à la fin (4-2), j’étais soulagé !
Quel sera votre avenir, à la fin de votre contrat, en juin ? Ce n’est pas encore d’actualité. Je ne me prends pas la tête. J’ai l’habitude de signer des contrats d’un an.