Les Atsem seront mieux valorisées
La ministre de la Fonction publique, Annick Girardin, s’est engagée, lundi, à améliorer les conditions de travail et les possibilités d’évolution professionnelle des assistantes en école maternelle (Atsem), comme le préconise un rapport remis le jour même. Baptisées autrefois « dames de service », les quelque 60 000 Atsem, à 99 % des femmes, sont chargées d’assister les enseignants d’école maternelle. Au départ centrées sur l’entretien et l’accueil, leurs missions sont devenues de plus en plus pédagogiques, éducatives et périscolaires. Elles varient aussi selon les communes dont elles dépendent au même titre que les directions des écoles dans lesquelles elles travaillent. « Si le métier est humainement valorisant, les difficultés sont réelles : des missions trop floues, des conditions de travail parfois extrêmement difficiles, un manque de débouchés et de perspectives », a estimé la ministre. Leurs missions seront donc « redéfinies », a annoncé Annick Girardin, qui souhaite « trouver des propositions équilibrées » avec les syndicats et l’Association des maires de France (AMF), qui se réuniront en groupes de travail dans les prochaines semaines. Le passage des Atsem qui le souhaitent vers d’autres filières (animation, administration…) et la catégorie B (mieux rémunérée) sera facilité. La ministre demande d’ailleurs aux employeurs d’« encourager ces évolutions professionnelles » ainsi que « les formations de préparation aux concours ». Les Atsem s’étaient mises en grève le 14 décembre et le 1er février pour réclamer une revalorisation de leur cadre d’emploi.