Liénard et Grimm, du National aux portes de la L1
DIMITRI LIÉNARD ET JÉRÉMY GRIMM Les deux ex-amateurs sont les plus anciens du Racing
Quatre ans qu’ils se côtoient. Arrivés ensemble au Racing et vite devenus potes avant de découvrir le monde pro, Jérémy Grimm et Dimitri Liénard étaient déjà là pour la remontée en National ! Ils regardent en arrière, avant un déplacement décisif à Niort, ce vendredi (20 h 30). Alors, vous allez vraiment monter ? D.L. : On était tous les deux devant Marseille–Nice la veille du match à Lens, et se dire qu’on pourrait jouer dans ce stade, c’est improbable ! J’allais au boulot comme tout le monde et aujourd’hui, c’est un rêve de gosse. Votre profil est-il particulier ? J.G. : On est venu ici pour faire gravir le club (sic). On ne s’imaginait pas que ça pourrait se faire rapidement... Avec de tels supporters, on est ouvert, on reste simple, c’est tellement agréable. Vous regardez parfois en arrière ? J.G. : Quand je rentre, ça m’arrive encore d’aller chercher du bois en forêt sur le tracteur avec mon beau-père, d’aller voir mes potes en district avec des vaches autour. Si on réussit, c’est grâce aux supporters. Les voir pleurer à Lens… C’est incroyable ! Vos débuts au Racing, c’était où ? D.L. : C’était tous les deux contre le Red Star. C’était la première sortie où je découchais ! Avant, je ne partais jamais la veille pour un match. Et entre nous, le feeling est de suite passé, on est deux mecs « de village ». Votre popularité a-t-elle augmenté ? D.L. :J’en ai une à la maison qui fait assez la grimace ! Je connais ma femme depuis longtemps, et ça lui fait bizarre que plein de gens viennent me voir. Mais on sait faire la part des choses. J.G. : Ils veulent des autographes, des photos, des maillots, des chaussures… D.L. : On nous demande même de venir à des anniversaires surprise ! Craignez-vous de devoir changer des choses de votre vie, si vous montez ? J.G. : Pas du tout ! Puis rien n’est encore fait, et ce n’est pas sûr que l’on puisse y jouer. C’est un autre monde. Pourquoi la L1 vous ferait kiffer ? D.L. : Contre Lens lundi, je me suis bouché les oreilles quand ils ont marqué, j’ai cru qu’ils allaient me péter les tympans. En sortant, je pensais quitter une boîte de nuit. Alors, au Chaudron ou au Vélodrome, ça doit être quoi ?