« Les personnages couvrent la population de 7 à 77 ans »
Une petite ville, la mer et le soleil, des histoires de famille, un mort… « Demain nous appartient », diffusée à partir du 17 juillet à 19 h 20 sur TF 1, a une intrigue classique pour une saga d’été. La chaîne espère en faire un rendez-vous quotidien à la « Plus belle la vie ». Ce n’est pas un hasard, les deux séries sont produites par Telfrance. Guillaume de Menthon, son président, nous a donné plus de détails sur les enjeux de cette série. Vos deux séries ne risquent-elles pas d’entrer en concurrence ? TF1 diffuse « Demain nous appartient » à 19 h 20 et « Plus belle la vie » passe à 20 h 30, les téléspectateurs vont donc pouvoir suivre les deux ! Sur les 4 millions de fidèles de « Plus belle la vie », beaucoup pourraient également venir regarder « Demain nous appartient ». Est-ce plus une saga d’été ou une série sur le long cours ? On a tenu à respecter les codes de la saga d’été, c’était le deal de départ avec TF 1. C’est une première étape avant de faire un point début septembre. Si on arrive à créer cette urgence quotidienne à retrouver Ingrid Chauvin et les autres, on continuera. Qu’est-ce qui permet à chacun d’entrer dans l’intrigue ? Sète est une ville de 40000 habitants, mais elle a l’avantage d’être au bord de la mer, d’avoir un emplacement avec un ensoleillement extraordinaire. A Sète, on est allé chercher un théâtre qui ressemble à toutes les villes de France. Ce n’est pas Saint-Tropez ou Biarritz, mais elle parle à tout le monde. Qu’est-ce qui fait la réussite d’une série quotidienne ? La force et l’enjeu de ce genre de séries sont la récurrence : il faut raconter des histoires qui restent intéressantes, romanesques tout en tenant un rythme quotidien. Nous avons une diversité de personnages qui couvre la population française de 7 à 77 ans et plusieurs milieux sociaux pour traiter tous types de problématique.