SOLIDARITÉ Plus généreux mais moins nombreux
ous notons une vraie progressiondelagénérosité en France. Mais la tendance de fond, c’est que ce sont les donateurs fidèles qui contribuent un peu plus chaque année. » Responsable Communication Etudes de France générosités, Nolwenn Poupon annonce d’emblée le grand défi des associations françaises : recruter de nouveaux donateurs. Sur le papier, les chiffres du baromètre France générosités – dévoilé le 2 octobre – semblent pourtant rassurants. Avec une augmentation de 2,5% des montants collectés et près d’un Français sur deux qui donne au moins une fois par an, les associations et fondations ont reçu 2,7 milliards d’euros en 2016. Voilà pour les bonnes nouvelles. Malheureusement, ces chiffres encourageants s’expliquent principalement par la fidélité de donateurs historiques. Et plus précisément celle des plus âgés, dont les dons sont généralement plus élevés. trouver de nouveaux modes de communication qui leur parlent davantage comme les influenceurs de la sphère digitale. Mais aussi de proposer de nouveaux modes de paiement comme le donparSMS,possibledepuisdécembre 2016 en France ». Une nouveauté qui fait d’ailleurs écho à la progression de la digitalisation des dons. En 2016, le prélèvement automatique atteignait ainsi 44% des dons contre 38% en 2011. causes défendues, c’est l’aide à l’enfance, la lutte contre l’exclusion et la recherche médicale qui montent sur le podium des sujets les plus mobilisateurs. Des thèmes qui devraient être particulièrement soutenus ces prochaines semaines, puisque le dernier trimestre est traditionnellement celui où les français donnent le plus. Une période qui coïncide donc logiquement avec la campagne annuelle d’incitation #Donnerfaitdubien de France générosités. « Il est essentiel de rappeler combien le secteur associatif a un rôle incontournable dans la cohésion sociale » conclu Nolwenn Poupon. Pour vivre heureux, soyons généreux.