20 Minutes (Strasbourg)

« Le Racing doit se maintenir »

- Propos recueillis par Alexia Ighirri

Depuis qu’il a loupé l’immanquabl­e contre l’OM à la Meinau, Stéphane Bahoken ne laisse plus passer les opportunit­és lors des grands rendez-vous. Buteur à l’aller et au retour contre le PSG, il a été le seul à avoir marqué vendredi contre Monaco, mais n’a pas pu éviter la défaite (1-3). L’attaquant a inscrit son 5e but de la saison en Ligue 1. Le voilà meilleur buteur de son équipe avec Jean-Eudes Aholou, mais avec un temps de jeu trois fois moindre. Est-ce votre match le plus abouti ? Je ne dirai pas ça, j’ai fait d’autres matchs aussi bons. S’il avait vraiment été abouti, j’aurais peut-être réussi à faire une passe décisive ou à marquer un autre but. Je suis satisfait de mon match malheureus­ement, on le perd. C’est un nouveau but face à un gros… Contre les gros, on a plus d’espaces, donc plus de possibilit­és. Et les occasions que j’ai, j’essaie de les transforme­r. C’est vrai que ça tombe bien contre les équipes supérieure­s. Le Racing a pourtant le plus mauvais cycle retour, ça vous inquiète ? Ça commence à devenir inquiétant. On avait bien fini 2017, hormis la défaite à Metz. Quand on joue contre des adversaire­s directs, il va falloir se donner encore plus à fond. Derrière, ça revient doucement. Mais on savait que ça allait être dur toute l’année. A nous de montrer que mentalemen­t, on est là. Est-ce l’une des périodes les plus compliquée­s des dernières années ? La première partie de saison, on était bien, peut-être, grâce à l’euphorie de la montée. Là, on se rend compte que la Ligue 1, ce sont vraiment des efforts répétés. Je pense que tout le monde vit une période dure mais avec ce genre de match [contre Monaco], on sait quel état d’esprit on doit avoir pour se maintenir. Le Racing ne doit pas descendre. Je mettrai tout mon coeur et mes efforts pour éviter ça. Enfin, vous êtes convoqué pour un stage avec le Cameroun, fin mars ? Il y a eu une réunion à Paris avec la Fédération et Samuel Eto’o, pour nous dire que les problèmes qu’il y a eus par le passé, c’était terminé. Quand on m’appelle en sélection, je réponds.

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Ici contre Montpellie­r, Bahoken mettra « tout (s)on coeur » pour le maintien.

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