Les collectivités sortent le chéquier pour La Meinau
Les collectivités alsaciennes vont participer à hauteur de 60 millions d’euros à la réhabilitation du stade
La nouvelle Meinau, ça avance enfin. Après quelques mois d’attente, les collectivités alsaciennes vont désormais délibérer les unes après les autres sur leur soutien financier respectif apporté au projet de réhabilitation du stade dans lequel joue le Racing club de Strasbourg.
Le coût global du projet de restructuration de la Meinau est estimé à 100 millions d’euros (hors taxes). Et la participation financière des collectivités sera plus importante qu’elle n’était envisagée dans l’étude de faisabilité du projet pour se situer à 60 millions d’euros. Dans le détail : l’Eurométropole de Strasbourg (propriétaire du stade et qui le restera) et la région Grand Est verseront 20 millions d’euros chacune; la ville de Strasbourg et le département du Bas-Rhin, 10 millions d’euros chacun. « On avait arrêté notre partenariat à l’époque pour se recentrer sur le sport amateur, mais on est revenu parce que cela permet des actions économiques, sur l’insertion, le handicap ou encore l’enfance », souligne Frédéric Bierry, président du conseil départemental du Bas-Rhin. Outre l’outil indispensable pour le rayonnement de l’Alsace, ce dernier voit dans la future enceinte « un lieu où se construit un réseau d’affaires ».
Encore de l’argent à trouver
Vous êtes bon en maths, vous aurez donc compris qu’il reste 40 millions d’euros à trouver. Un emprunt sera fait par l’intermédiaire d’une société. Son statut reste à définir : elle devrait probablement être publique, avec des actionnaires publics (et peut-être privés) et elle devrait être gérée par le club pour s’occuper du stade. La question du recours au naming n’est pas tranchée. Et s’il est nécessaire, une attention particulière serait portée à la notion de « Meinau », chère aux coeurs des supporters. En attendant le lancement des travaux, espérés pour 2019-2020, il y aura encore une dernière étude, « les missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage », avant de débuter la phase dite « opérationnelle ». Au coût de 400 000 €, cette étude est cofinancée par les quatre collectivités locales (et décomptée des 60 millions d’euros de subventions).