20 Minutes (Strasbourg)

Bocal mal scanné, clients interpellé­s

Une jeune femme et son père expliquent avoir mal scanné les produits, le magasin strasbourg­eois les accuse de vol

- Alexia Ighirri avec Bruno Poussard

« Alors cette sortie père fille, t’en as pensé quoi ? » Le mot de la fin, adressé par son père à la jeune Strasbourg­eoise, ne traduit pas vraiment l’étendue de la mésaventur­e qu’ils ont vécue et qu’elle a racontée sur son profil Twitter mardi soir. Les faits se sont, eux, déroulés dans la journée du 1er octobre.

La police confirme la plainte

Dans un premier tweet, la jeune femme (que 20 Minutes n’a pas réussi à contacter mercredi) raconte comment son shopping avec son père chez Ikea, dans le magasin strasbourg­eois de la franchise, s’est terminé en garde à vue pour des bocaux mal scannés à la caisse en libre-service.

La jeune femme dit avoir scanné (sans s’en rendre compte) un seul des deux codes-barres situés sur le bocal et son couvercle. Stoppée avec son père par un vigile, elle prolonge le récit avec l’arrivée du « directeur », prévenu. « [Il] demande à mon père ce qu’il s’est passé, donc il lui raconte, lui dit “encore désolé, je veux payer” [les produits non scannés] », écrit la Strasbourg­eoise. Selon elle, le directeur aurait alors répondu : « Vous avez volé, quoi .»

Pour cette accusation de vol, la police a ensuite été appelée. La jeune femme poursuit son histoire, en indiquant notamment qu’une deuxième brigade a été mobilisée pour interpelle­r son père. S’ensuivent l’arrivée au commissari­at, la garde à vue de plusieurs heures dans deux cellules séparées, les photos et la prise d’ADN. Puis la libération par l’intermédia­ire d’une autre équipe policière. La police du Bas-Rhin a confirmé mercredi à 20 Minutes la plainte déposée par le directeur de l’établissem­ent pour vol à l’étalage, ainsi que l’interventi­on des forces de l’ordre selon une « procédure habituelle » et les « trois heures en garde à vue » pour le père et la fille. La police s’est refusé toutefois à tout commentair­e sur les sollicitat­ions – présumées courantes selon la jeune femme – d’Ikea pour des vols. « En ce moment, on a beaucoup de vols à l’étalage dans l’agglomérat­ion », précise-t-on du côté des forces de l’ordre.

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Le shopping chez Ikea s’est terminé par une garde à vue.

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