20 Minutes (Strasbourg)

Dans les pas d’Anthony Caci

Avant le match à Lille ce vendredi, focus sur le centre de formation, d’où est issu le milieu de terrain, qui a été rénové

- Alexia Ighirri

Le Racing « a fait énormément d’investisse­ments » pour son centre de formation, souligne François Keller, le directeur. A la veille du match à Lille (ce vendredi à 20 h 45), une visite de fin de travaux a permis de revenir sur les sommes investies par Strasbourg (lire l’encadré) ou d’évoquer le projet de refaire les terrains extérieurs aux normes, dans le but d’y accueillir tous les matchs. Après l’obtention de l’agrément en 2017, il y a eu aussi de nouveaux équipement­s. Mais le centre a aussi, désormais, des exemples à suivre. Ceux de talents formés à Strasbourg qui ont réussi à se faire une place dans l’effectif pro du Racing. Parmi eux, le « porte-étendard du centre », dixit François Keller : le milieu défensif de 21 ans, Anthony Caci. « C’est une histoire très belle et importante, poursuit le directeur. Il nous avait donné son accord pour venir avant le dépôt de bilan en 2011. Malgré cela, il est venu. Chaque année, il refusait de partir. Son père disait qu’il fallait le laisser tranquille, que rien ne disait que, quand il aurait l’âge de jouer en adulte, le Racing ne soit pas de retour au plus haut niveau. »

« Rien de plus valorisant »

Le joueur a été titularisé huit fois cette saison en Ligue 1. « Il montre aussi à ceux qui sont partis dans d’autres villes à l’époque qu’on peut réussir dans sa région et que Strasbourg était finalement le meilleur moyen de passer. » S’il s’en réjouit, François Keller assure qu’il n’insiste pas sur ce parcours auprès des pensionnai­res actuels du centre. « On tient surtout ce discours quand on reçoit les familles de jeunes qu’on veut faire signer. »

On peut aussi citer les cas de Kévin Zohi, Youssouf Fofana ou Ismaël Aaneba (arrivés en 2017), tous titulaires aux côtés d’Anthony Caci contre Lille, en Coupe de la Ligue il y a dix jours. Mais ce dernier doit un peu plus parler aux jeunes Alsaciens (80 % des joueurs du centre) : « Il n’y a rien de plus valorisant. Tu es l’enfant “du terroir”, dans le public il y a des gens de ta famille, tes proches. Et ça peut faire pousser des ailes aux joueurs. Pour un Alsacien il n’y a pas de plus bel endroit pour marquer que la Meinau. »

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Il est le « porte-étendard du centre », dixit son directeur François Keller.

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