20 Minutes (Strasbourg)

L’OL et Fekir assurent leur avenir en Ligue des champions

L’OL rejoint le PSG en 8es de Ligue des champions, grâce à un nul (1-1) contre le Shakhtar Donetsk

- De notre envoyé spécial à Kiev (Ukraine), Jérémy Laugier

Sous la neige ukrainienn­e, l’OL a longtemps craint de vivre la même mésaventur­e que le Napoli, éliminé la veille sur sa seule défaite en Ligue des champions de la saison. Mais grâce à l’égalisatio­n de Nabil Fekir (1-1, 65e), les Lyonnais accèdent au gratin européen, où ils devraient hériter d’un monstre lundi.

> Un premier acte plus que rageant.

C’est simple, l’OL a fait tout ce qu’il fallait dans le jeu pour se mettre la qualif au chaud dès la pause. Lucas Tousart, qui remplaçait un Tanguy Ndombele « pas à 100 % » s’est révélé déterminan­t à la récupérati­on. A ses côtés, Houssem Aouar a alimenté à merveille les trois attaquants. Oui, mais malgré 11 tirs à 1, dont six énormes occasions, les Lyonnais ont trouvé le moyen d’être menés (1-0) et donc virtuellem­ent éliminés dès la 22e minute. Un scénario incroyable au vu des boulevards défensifs offerts par le Shakhtar dans lesquels se sont surtout engouffrés Nabil Fekir et Bertrand Traoré. Symbole de cette lose qui se dessine depuis trois journées et autant d’égalisatio­ns concédées dans les dernières minutes, l’internatio­nal burkinabé a gaspillé un duel en or devant Andriy Pyatov (19e). Trois minutes plus tard, Junior Moraes, déjà double buteur à l’aller (2-2), crucifiait Anthony Lopes sur le premier mouvement ukrainien (0-1).

> Nabil Fekir a retrouvé son costume de patron.

Si souvent méconnaiss­able cette saison, Nabil Fekir n’est pas passé à côté de ce rendez-vous majeur, où il se savait plus qu’attendu. Dans tous les bons coups lyonnais, comme sur un déboulé suivi d’un caviar pour Ferland Mendy (43e), il a longtemps été en galère dans le dernier geste, comme tout l’OL. Mais, après avoir trouvé la faille en position de hors jeu (54e), il a délivré les Lyonnais d’une superbe frappe à l’entrée de la surface (1-1, 65e). Tellement mérité, pour lui comme pour son équipe.

> Un finale entre courage et fébrilité.

Si régulier depuis son arrivée à Lyon, Jason Denayer s’est fendu d’une boulette assez dingue qui a failli permettre au Shakhtar de faire le break (51e). Le signe d’une défense qui n’a pas vraiment maîtrisé son sujet en Ukraine. Mise au supplice sur un ballon dans son dos, elle a été sauvée par le jaillissem­ent d’Anthony Lopes. Son seul arrêt majeur du match (83e), synonyme de premier 8e de finale de Ligue des champions depuis sept ans.

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Traoré (à dr.) et surtout Fekir ont profité des faiblesses ukrainienn­es.

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