Le marché de Noël reste fermé
Après la fusillade de mardi, la ville de Strasbourg souhaite malgré tout « que la vie reprenne le dessus »
La ville avait décrété que mercredi serait une journée de deuil, après la fusillade ayant fait au moins deux morts mardi soir au marché de Noël de Strasbourg. Le lieu est resté fermé et les drapeaux mis en berne. Puis, mercredi, le maire de Strasbourg Roland Ries a souhaité « que la vie reprenne le dessus ». Dans les faits, comment la ville compte-t-elle (peut-elle) repartir au surlendemain de l’attentat ?
Marché de Noël. Le maire a indiqué que jeudi, « nous rouvrirons le marché de Noël, si toutefois les conditions de sécurité sont réunies ». Un voeu plus qu’une annonce ferme, puisque l’ouverture était encore à l’étude avec les services de l’Etat. La décision est tombée en fin d’aprèsmidi : le marché de Noël sera fermé
Vjeudi. Son ouverture dépend de l’avancée de l’enquête autour du suspect, en fuite. En clair, si la traque se poursuit à Strasbourg et nécessite une mobilisation en nombre des forces de l’ordre, il sera compliqué de rouvrir. Si le suspect est arrêté ou recherché loin de Strasbourg, l’ouverture pourrait être assurée.
Ecoles. Mercredi, les cours ont été suspendus dans les écoles maternelles et élémentaires qui étaient toutefois restées ouvertes pour assurer l’accueil d’enfants, si besoin. Dans la foulée de la réouverture du marché de Noël, Roland Ries a indiqué que « nous rouvrirons nos écoles ». Les écoles maternelles et primaires, les accueils de loisirs et les structures petite enfance, fonctionneront de façon normale.
Manifestations. Le préfet du BasRhin
VVa pris un arrêté interdisant « tout rassemblement statique ainsi que toute manifestation (cortège ou rassemblement) jusqu’à nouvel ordre ». Les animations et événements prévus sur l’espace public, places et parcs de Strasbourg, sont annulés ainsi que les différents marchés d’approvisionnement. Une manifestation des « gilets jaunes » samedi est annulée, celle de la CGT vendredi aussi. Idem pour les Journées des universités et des formations post-bac qui devaient se tenir vendredi et samedi au Parc des expositions, et les portes ouvertes de l’hôpital Hautepierre 2. Lire aussi p. 6