20 Minutes (Strasbourg)

Léa Elui vit l’Insta présent

A 18 ans, elle est l’influenceu­se française la plus suivie sur les réseaux sociaux

- Marion Sacuto

Léa qui? Si vous ne la connaissez pas, on ne dit pas que vous êtes vieux mais que vous avez manqué une info au passage. Du haut de ses 18 ans, et après moins de deux ans sur les réseaux sociaux, Léa Elui est l’influence française la plus suivie sur les réseaux sociaux (plus de 8,6 millions de followers). C’est sur les applicatio­ns Musical.ly (aujourd’hui TikTok) et sur Instagram qu’elle s’est fait connaître, en postant de courtes vidéos de danse. « Je n’ai pas eu le temps de me rendre compte de ce qui était en train de se passer, explique la jeune femme. Deux semaines après avoir eu 100 000 abonnés, j’en avais 300 000. Tout est allé très vite. »

Autodidact­e, elle s’amuse à reproduire et à créer des mouvements qui l’inspirent. Elle a ensuite élargi le contenu de ses vidéos à des tutoriels coiffure et maquillage, en passant par des vidéos humoristiq­ues. Léa Elui interagit avec ses fans en français et en anglais. Les live Instagram lui permettent de leur parler, d’écouter leurs problèmes et de les conseiller. « Ils représente­nt plus que des chiffres, raconte-t-elle. Je leur dois presque tout. » Léa Elui ressemble donc à n’importe quelle star des réseaux sociaux. Seul son succès la distingue. A ceux qui pourraient s’inquiéter pour elle, la jeune femme a une réponse toute prête : sa mère s’est improvisée manager. «Je sais que je peux avoir confiance en elle et qu’elle me protège. » Toujours lycéenne, Léa Elui réalise ses vidéos les mercredis après-midi et le week-end. « Une vidéo de quinze à trente secondes me prend trois heures de travail, voire cinq quand je n’étais pas à l’aise avec la danse et que je devais m’entraîner. »

«La force de croire en moi»

L’influenceu­se a par ailleurs créé le hashtag #confidentf­orLea, qui reflète le message qu’elle souhaite transmettr­e. «Les personnes qui me suivent m’ont donné la force de croire en moi. J’aimerais leur rendre la pareille.» Elle met tout de même en garde les jeunes utilisatri­ces de TikTok, car l’applicatio­n est souvent accusée de participer à la sexualisat­ion des enfants. «Il ne faut pas vouloir grandir trop vite. Il faut créer en s’amusant, mais aussi faire attention aux personnes malintenti­onnées. »

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La lycéenne réalise ses vidéos les mercredis après-midi et le week-end.

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