Les coups d’après à Fessenheim

Un nouveau pas de franchi, à Fessenheim. Le « projet de territoire » de reconversion du site de la centrale a été signé, vendredi, notamment par le ministre de la Transition écologique, François de Rugy. Le maire de Fessenheim Claude Brender, lui, a refusé d’apposer sa signature. «Ce projet n’est pas à la hauteur de nos attentes », déclare-t-il. A l’occasion de cet accord, le ministre a présenté plusieurs volets de l’après-Fessenheim.

La création d’emplois. Avec, notamment, une zone d’activités (industrielles, portuaires et fluviales) comme EcoRhena. L’idée est de créer au moins autant de nouveaux emplois que ceux perdus avec la fermeture de la centrale (850 salariés d’EDF et environ 350 prestataires).

L’amélioration de la desserte. Dans un triangle Colmar-Mulhouse-Fribourg visant à fluidifier les déplacements autour de Fessenheim, des transports doivent être rénovés ou développés. Ainsi, la ligne ferrée franco-allemande Colmar-Fribourg doit être rouverte.

La transition écologique et l’innovation. Avec un technocentre installé pour le démantèlement voulu exemplaire de la centrale nucléaire, l’Etat et le Grand-Est veulent en faire la référence européenne dans la décarbonation des territoires et des industries. Si un appel d’offres pour du solaire sur le site a déjà été lancé, un hackathon se tiendra le 16 mars sur d’autres projets.