Le Racing tente le pari Majeed Waris en attaque
Le Racing a recruté l’attaquant ghanéen Waris
Devant sa télé, il a dû aimer. Majeed Waris n’a pas pris part à la victoire du Racing, samedi en 16e de finale de la Coupe de France à Angoulême (5-1). Prêté par Porto, l’attaquant va découvrir ses nouveaux partenaires seulement cette semaine, avant, peut-être, de disputer ses premières minutes à Monaco. «Je serai prêt, c’est 100% sûr», a clamé le Ghanéen lors de présentation. Sera-il un vrai renfort de poids pour l’attaque alsacienne ?
« Un manque de rythme »
«C’est un bon joueur de rupture, qui aime prendre la profondeur, percuter, explique Olivier Quint, ancien joueur de Nantes et Sedan. Des profils comme lui sont de plus en plus rares.» Avec les Canaris, Waris avait été titularisé à 33 reprises pour un bilan de cinq buts et trois passes décisives. «C’est peut-être ce qu’il lui manque pour être complet : des statistiques, reprend Quint. Mais il crée beaucoup de différences dont profitent ses partenaires, il n’est pas avare d’efforts et défend. »
Une belle activité qui va de pair avec une bonne condition physique. Mais après six mois sans jouer avec le club portugais, des questions se posent. « Le problème qu’il va avoir, c’est le manque de rythme, lance Emmanuel Vallance, le préparateur physique de Valenciennes. Rien ne remplace l’intensité d’un match. Je me souviens qu’à Sochaux, on avait dû gérer le prêt de Goran Karanovic, qui ne jouait pas avec Angers. Il lui avait fallu un bon mois pour qu’il puisse enchaîner les matchs. [Les préparateurs physiques] vont l’évaluer et vite le remettre sur pied.»
Une fois à 100 %, avec qui aligner Waris en attaque. «A Nantes, il était très complémentaire avec les grands gabarits comme Sala ou Coulibaly, se souvient Olivier Quint. Il apportait de la vitesse. Autour d’Ajorque, ça pourrait être hyper intéressant.» Le Ghanéen n’a pas exprimé ouvertement ses préférences. «J’ai vu jouer l’équipe, il y a de très bons attaquants, ça peut donner de belles combinaisons, a-t-il dit poliment dit, avant de répéter ses objectifs. Je suis venu ici pour gagner. » Il a six mois pour le prouver, voire davantage, puisque son prêt est assorti d’une prolongation de deux ans.