Tout va plutôt mieux, mais…
… de nouvelles mesures vont être prises pour endiguer la deuxième vague dans le Grand-Est
Même si le coronavirus circule activement sur le territoire alsacien, plusieurs indicateurs donnent quelques espoirs à l’une des régions les plus touchées lors de la première vague. Si, aujourd’hui, « la situation est globalement maîtrisée», souligne la préfète de Région et du Bas-Rhin Josiane chevalier, la plus grande vigilance est demandée à tous. Même si le respect des gestes barrières reste le meilleur moyen pour l’instant d’y parvenir», martèle la préfète. Lors d’un bilan hebdomadaire avec les autorités sanitaires, vendredi, de nouvelles mesures ont été à cette fin annoncées. Même si côté chiffre, la région GrandEst peut se targuer d’avoir le plus bas taux d’incidence des régions françaises. «Notre territoire suit avec un peu de retard la tendance nationale, mais avec des chiffres qui sont grosso modo moitié moindre que ceux du national », assure l’ARS. Vendredi soir, le taux d’incidence pour la région était à 53,8 pour 100 000 habitants, (63,9 pour le Bas-Rhin et 40,1 dans le Haut-Rhin) quand la France est à 130,7, avec un taux de positivité à 4,7% (3,7% dans le Bas-Rhin), quand la France est à 8%.»
De «bons résultats» expliqués en partie selon les autorités par des mesures préventives prises très tôt, comme le port du masque en extérieur. Mais aussi par le respect des gestes barrières en Alsace.
On craint la Toussaint
Mais ce qui inquiète particulièrement les autorités, c’est l’arrivée des vacances de la Toussaint avec ses inévitables «brassages de population». Aussi, «une campagne expérimentale de tests antigéniques va être proposée aux étudiants du Grand-Est avant le 24 octobre, début des congés. Les étudiants, mais aussi dans les Ehpad. Jeunes et moins jeunes vont pouvoir ainsi bénéficier de 400 000 tests à résultat rapides, en trente minutes. Objectif : éviter les contaminations lors des retours dans les familles. Dans les autres mesures prises pour endiguer la vague, un accord a été pris avec les hôteliers-restaurateurs pour expérimenter le traçage des clients qui pourront laisser leurs coordonnées, comme en Allemagne, mais sur la base du volontariat. Enfin, le port du masque dans les communes de plus de 10000 habitants du Bas-Rhin restera obligatoire jusqu’au moins la fin octobre.