Le Racing file-t-il tout droit vers la Ligue 2 ?
Défait par Marseille vendredi (1-0) Strasbourg reste avant-dernier de L1
Six points en dix journées. Le bilan comptable est mauvais. De nouveau battu, vendredi soir par Marseille à la Meinau (0-1), le RC Strasbourg peine à décoller. Pire, il s’enfonce et pointe à la 19e place de Ligue 1. A un peu plus du quart du championnat, la situation inquiète. Le Racing pourrait-il chuter en L2, quatre ans après son retour dans l’élite ? Après la partie, vendredi, l’entraîneur adjoint de l’équipe qui supplée Thierry Laurey (malade du Covid19) tenait un discours volontariste. « Il faut rester positif, insistait Jean-Marc Kuentz. Nous sommes dans une spirale négative en ce moment mais on peut l’inverser. » Quand ? Comment ? La défaite face à l’OM a rappelé ô combien le sort s’acharne sur la formation alsacienne. Cela donne une prestation tout à fait correcte, une domination globale, une barre transversale touchée… et un but casquette de l’équipe adverse sur sa seule occasion ! Sans oublier ce penalty vraisemblablement oublié en toute fin de match, lorsque Zohi a été accroché par Amavi en pleine surface de réparation.
« Les autres années, c’est vrai qu’on avait plus de réussite, reprend Koné. La frappe de Caci par exemple, c’était une barre rentrante et non pas sortante. Mais c’est à nous d’aller chercher ces buts et de faire encore plus. » Depuis la reprise, les Strasbourgeois ont souvent été pénalisés par des erreurs individuelles. De marquage, d’attention, de fautes de main, de naïveté…
Ajorque de retour
C’était certes mieux, vendredi, mais l’animation offensive reste un vaste chantier. « Il faut qu’on l’améliore », consent Jean-Marc Kuentz, qui a quand même apprécié l’état d’esprit déployé. « Les joueurs ont affiché de belles valeurs, de bonnes attitudes, celles qu’on attendait, avec une grosse débauche d’énergie […] On a fait un match plein. Il faut maintenant s’appuyer dessus et être efficace devant. » Le retour de Ludovic Ajorque, le 22 novembre à Montpellier, devrait aider.