Fabrice Amedeo
Parmi les 33 skippeurs engagés, Fabrice Amedeo, sur son bateau Newrest– Art&Fenêtres, prévoyait, au départ, de couper la ligne d’arrivée après 80 ou 85 jours de course et espérait accrocher le top 10. Mais une avarie sur sa voile avant l’a contraint à rebrousser chemin et à rentrer au port, en espérant repartir au plus vite, sitôt les réparations nécessaires effectuées.
Voilà pour le volet sportif. «Mais naviguer ne me suffit pas, raconte Fabrice Amedeo, qui était journaliste au Figaro il y a quatre ans encore. Je veux aussi raconter des choses, être utile, participer à la connaissance sur les océans.» Alors, sur son bateau, le marin a trouvé un peu de place pour deux capteurs. Le premier mesurera, tout au long du parcours et 24 h/24, la salinité, la température de l’eau en surface ainsi que sa concentration en CO2 (pCO2). Trois données utiles pour comprendre, entre autres, les impacts du changement climatique sur les masses d’eau. Le deuxième capteur s’intéressera aux microplastiques, un autre fléau pour les océans. « Même chose : l’eau passe H24 dans ce capteur doté de trois filtres qui permettent de piéger des microplastiques de différents diamètres [30, 100 et supérieur à 300 μm]», explique Fabrice Amedeo. Ce n’est pas la première fois que le navigateur embarque des instruments scientifiques en course. Le capteur océanographique était déjà à bord lors de la dernière transat Jacque-Vabre