Encore un séisme à Strasbourg

La plus forte secousse a eu lieu à 19 h 33, vendredi soir, à côté de Strasbourg. D’une magnitude de 3,4 sur l’échelle de Richter d’après le Réseau national de surveillance sismique (Rénass), elle a été ressentie assez loin. Au moins à une vingtaine de km au nord de l’épicentre identifié, à côté de La Wantzenau, et autant au sud, jusqu’à Illkirch-Graffenstaden. «J’ai cru que c’était la chaudière ou alors un gros camion qui passait dans la rue », a indiqué une habitante de l’agglomération. Sur les réseaux sociaux, la nouvelle s’est propagée à toute vitesse. Deux autres répliques, moins fortes, de magnitude 1,9 et 2,2 ont été également ressenties peu après. Il s’agit du plus important séisme depuis le 4 décembre. Ce matin-là à 6h59, il avait été de magnitude 3,5, toujours selon le Rénass qui a, par la suite, indiqué que ce séisme est, comme les fois précédentes, un « événement induit ». Ce qui signifie que des activités humaines en sont à l’origine.

Dans la soirée, l’entreprise Fonroche Géothermie, dont le puits injecteur de la centrale en cours d’arrêt est situé à proximité de la zone de séismes, indique avoir également relevé l’évènement, mais dans une moindre mesure que le Rénass, avec qui elle va se mettre en relation pour « analyser cette différence de calcul ». Elle explique que cet « évènement est lié au relâchement du réservoir impliqué par la procédure d’arrêt le 2 janvier dernier de la circulation d’eau » dans les deux conduits.

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