Plus belle la vie, sans Benzema
Moins de vingt-quatre heures après l’annonce du forfait de Karim Benzema, on était forcément curieux de voir comment le groupe France avait réagi à la nouvelle. En conférence de presse dimanche après-midi, Ibrahima Konaté a donné le la : « On a appris la nouvelle le lendemain matin [dimanche]. Ça fait mal, mais notre objectif ne change pas. Si on s’attarde là-dessus, ça risque d’être difficile. » Eduardo Camavinga reprend en choeur : « Je l’ai eu après, il était dépité.
C’est un coup dur, mais on a beaucoup de bons joueurs et on va se battre. »
Un taureau et des sourires
Une heure plus tard, lors de l’entraînement, les joueurs sont apparus souriants. Pendant les ateliers de passe, Didier Deschamps et Guy Stéphan, son adjoint, se sont baladés d’un groupe à l’autre pour distribuer les bons points, surtout à ceux qui occuperont le banc. « Ouais William, comme ça, au sol ! », lance DD à Saliba. «T’inquiète pas, Marcus [Thuram], je te vois même si j’ai le dos tourné », rigolet-il. Comme prévu, la présence des journalistes les a empêchés de réaliser une véritable opposition à 11 contre 11 entre les remplaçants et les titulaires de mardi. C’était davantage récréatif, avec un taureau géant durant lequel les rires et le chambrage étaient de mise. A priori anodin, ce genre d’exercice permet à tout le monde de se lâcher un peu. La séance s’est terminée par une séance de frappe au but. À ce petit jeu, Olivier Giroud a enchaîné quelques belles galettes en lucarne. « Il est libéré d’un poids, on tient notre numéro 9 », se marre un confrère. Sans commentaire.